Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/147

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., izo . LETTRES MISSIVES la succession de nos couronnes : qui est argument suffisant pour vous rendre certain que fobservationen sera tousjours ferme et inviolable de nostre part. Toutesfois nous avons bien voulu vous en donner encore i particuliere asseurance parla presente, et de plus vous dire que nous * avons tousjours èu une naturelle et syalfectionnée inclination de vous_ aimer, que nousivousrendrons tres volontiers tous__les offices de sin ; i guliere et parfaicte amitie qui seront ai nostre pouvoir, oultre ce qui est du debvoir de nostre ancienneqconfederation et alliance ; comme, attendant les elfects, nous avons particulierement [donné charge] au A dict s' de Wymes pour le vous representer ; à la suffisance duquel nous i remettons aussy de vous faire part de nos nouvelles et de l’estat de nos affaires, ainsy que l’en avons prié, saichant qu'aurés à plaisir d’entendre la favorable assistance que de jour à aultre nous y recevons de la grace de Dieu : quenous prions, pour lin de la presente, qu'il_ _ vous ayt, trés haut, trés excellent et trés puissant Prince, nostre trés cher et trés amé bon frere, cousin et antien allié, en sa trés saincte garde. Du xv° janvier 1590. ` e A HENRY. I -, V i 1590 .'—— 16 Janvier.,—I'°. Imprimé. — Second volume des Mémoires d'Eslat ..... en suite de ceux de M. de Villeroy. Paris, 163iG, in-8°, p. 28â. _ A LA ROYNE UANGLETERBE, MADAME MA BONNE SOEUR. ` Madame, .l’ay ordonné_au.s' de Beauvoyr de vous donner compte de l’estat de mes affaires, sçachant que vous avés plaisir d'en entendre le progrez et advancement, qui est tel`, que _i’ay de plus en plus oc- casion de louer Dieu ; mais le principal est de poursuivre le bon ache- minement qu’il m’y donne, comme j’ay bien desliberé de ni y perdre ' aulcun temps ; et sur ce _i'ay donné charge au dict s' de Beauvoir vous representer l’appuy' que vous pouvés donner, et que je vous supplie y vouloir, encore apporter, selon que le besoin se peut offrir, m’asseurant que vous me portés tant de bonne volonté, que vous ne -