Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/159

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132. y LETTRES. MISSIVES " fussent ainsy disposées pour le regard de l’un et de l’aultre, car je ne ~ . . . . VOUS Sç3UI’OlS ITIIGUX €XPI‘1I'IlBI` CI] qllül d€StI’Ollà IDG UCDÈ le I`€lZ3.I’dC ment des dicts deniers, que devons dire qu’ils sont dés long-temps _ U,• vouez et promis aux SUISSGS, desquels vous cognoissés le naturel et l 1m- _ patience, si ce qui leur est accordé ne leur est observé à point nommé. ` Lesdicts Anglois _n’ont'peu attendre la venue des dicts navires,. es- 'lZ3.I`1S desjà partis 3 SUI` &l, lllÃI`€S V&lSSC8I1X, tels qI1’ll.S les Ollt PGU I`€COI1VI‘€I‘. Cela pourroit faire retourner les aultres, s’ils se sont rencontrez en mer ; toutesfois, si le dict Buzenval venoit quant et yceulx, j’espere allaires, avec tres bonne consideration de je prie vous octroyes longues années d'hon- rechercher tous bons moyens pour preve- rable regne. ° nir quelque désastre apres la mort du feu uyowc tres mage bonne Sœu,. Boy, qui euct peu facilement arriver, sans et cousine _ son œil bien aigu pour contervenir tel de- . «EL]zABETH B_,, sordre, et vous supplie qu’il en resent • ' qiiglqug Signgpdg vogtpg bonne grace Pgur 3 Ces Aï1gl81S 8UX1l1&1I‘€S I‘6Vll'1I'Ctlt a mon tesmoignagejeluy ayretardélevoyage Loïldrcsyavant le déP‘”`t d°` M' de Buse"` pour peu de jours en attente de quelque mb qu Ehœmth °h”€“ a œ Sulcb d8` bonne nouvelle de vostre part, sur quoi je œtœ Seconde 1wr¤= ` ly eusse augmenté ses memorielz ; mais Je G A MON TRES CHER FRERE LE ROY TRES prms sur moi trop pour plus le retarder CHBESTIEÈ ‘ V de souhait que tant d'années ly a demouré _ au cœur ; et ly ay chargé de vous ramente- “ Mon tœs cher H`°rC'• voir de quelques pointz, qui me semble « Il n’y a chose en ce monde qui me rend _ vous estre bien expedientes et qu'il vous plus satisfaicte que d’entendre que mes - e plaise de prendre en bonne part, sortant troupes ont servy en quelque endroict ce du cœur qui vous souhaite tout ce qu'un prince a qui je desire tout service estre prince peult desirer. Quant a vostre Estat, dedié. Il semble bien qu’ilz ont aulcune j’en ay la bouche close, pour n’en estre trop ment respondu au mandement que je leur instruitte ; si est ce que je dirai avec l’Ita— ay donné, et qu’ilz ont esté licentié par lien : Per non piu peter, vo quel oh’i0 posso. vostre franche volunté de se retourner : se Je loue Dieu infiniment de ce que nos Any ne seruy que pour leur rendre plus sufli~ glois vous ayent servy à recouvrir quelques . sans en quelque aultre temps pour finir ce lieux de quelque importance et leur desi qui leur a manqué en vos guerres ; vous rerois tous morts plutot que negligés le merciant bien cordiellement d'avoir pris si _ service que tant I je tiens a cœur, comme honorable consideration de leurs labeurs, Dieu sait, a qui, après m’estre mille et lesquelz ils penseront bien emploie pour mille fois recommandé a vos bonnes graces se tenir_en lieu de boucliers pour vostre