Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/184

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DE HENRI IV. 157 des aultres princes vers lesquels vous avés passé, que finalement du Pape, nonobstant toutes les- traverses et empescbemens qu’on s’est. eilorcé vous donner pour _vous y faire refuser la porte. J e loue Dieu, qui a voulu donner plus de lieu à' la raison et à vostre merite et qualité qu’aux artifices que l'on y a voulu mettre en obstacle, dont j’espere que la suite pourra aussy reussir au bien de ce Royaume ; ' Pour le moins vous laisserés ceste louable memoire à la posterité, de niilvoiï craint les dangers ny espargné vostre peine pour y Serviren OCCQSIOH sy pregnante_et de sy grande consequence. Les depesches du ` dict s’ de Maisse, accusant vostre reception en tousles lieux susdicts, — sont arrivées en mesme temps ; qui ont esté les premieres nouvelles que j’ay euesde vous, depuis celles que le s"de 'Sillery, mon am- bassadeur en Suisse, m’avoit données de vostre dict passage au dict pays, de sorte que, pour la malice du temps,. j’en estois aulcunement Q . en peine, et ay esté trés aysei d’entendre que fussiés rendu par dela ; mais je le serois encore plus de vous voir de retour prés de moy en bonne santé, ou vous pouvésestre asseure_ que vous serés le trés bien venu. J’escris au s" de Maisse bien amplement de mes nouvelles etluy mande de vous en faire part ; qui me gardera de vous en rien dire par la presente : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa« saincte et- digne garde. Du camp devant Dreux, le V1`]8 mars 1590. ` 1 1 • ‘ i U .

HENRY.,

le troisiesme du present, où, selon le com- loin`: u Vostre majesté est beaucoup obli- D mandement qu’il a pleu à vostre majesté gée à ces Seigneurs de cette demonstra- me faire, je Yay accompagné et assisté en tion d’amitié, faite à la veue des ministres p toutes choses. Ces Seigneurs l’ont receu du Pape et du Roy d’Espaigne. p (B. B. ayec beaucoup d’honneur ..... » Et plus fonds Brienne, ms. 1 1, fol. 13 et il ;.)