Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/241

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2ll1 LE/TTBES MISSIVES . U est, des cesteheure, reservée, pourvnommer telles personnes capables _` que vousiy adviserés, vous en donnant ma parolle par la presente`, qui vous servira de tesmoignage et seureté de mon intention en cest en- droict, avec asseurancede plus, qu’en tout aultre chose ou je vous — pourray gratiilier, je le feray de trés bon cœur : priant Dieu, Mons' de Bucellai, qu’il vous ait en sa saincte garde. Eseript au camp d’Au— bervilliers, le x° jour de juillet 1590. I HENRY. V i i BEVOL, I590. —— 15 J U1LLET. — Im. i Orig. — Arch. de Bayonne. Copie transmise par M. Balasque, archiviste.

A NOS CHERS ET BIEN AMEZ LES MANANS ET HABITANS DE NOSTRE VILLE DE BAYONNE.

Chers et bien amez, Nous estimons que vous aurés esté advertys par vostre depputé, qui est par—deçà, comme sur les articles qu’il nous a presentez de vostre part nous y avons faict les meilleures responses et les plus favorables qu’il nous a esté possible, et qui Yauroient en- core esté davantage si la qualité du temps le pouvoit permettre. Pour ` le moins vous pouvés estre asseurez que du bien et de la grace qui ` sera en nostre disposition vous en aurés autant de part que nuls aultres de nos subjects, estant tres contens et satisfaicts de vostre cons- tance et tidelité et de l’aH’ection particuliere que nous sçavons que vous _nous portés. Nous avons veu par les vostres dernieres l’appre— hension que vous aves des forces que vous entendés qui s’assemblent ` en Hespagne : en quoy nous louons grandementle soing que vousavés et de vostre conservation particuliere, et par consequent du bien ge- neral de cest Estat. C’est chose qu’il ne fault pas negliger, et qui me— rite au contraire de vous rendre plus soingneux et vigilans à ce qui peut concerner la seureté de vostre dicte ville, et pareillement au faict desintelligences qui se sont, par la malice du temps, rendues sy com—