Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/242

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- i DE HENRI Il/. l 215 munes, que les conjectures doivent tenir lieu de preuvesl. Vous vous comporterés en cela et en toute aultre chose par l’advis et conseil du s' de la Hilliere, qui a rendu tantde preuve de sa lidelité, valeur et intel- ligence au faict des armes, que sa seule presence vous pourroit assen- rer contre un plus grand ellort. Nous luy escrivons aussy presentement que .nous voulons qulil se serve de vos conseils et advis, et sur tout ' que la bonne union et intelligence, qui a jusques icy esté entre luy et vous, y soit maintenant mieux confirmée et entretenue que jamais ; ce que nous vous recommandons aussy singulierement ; car cela estant, il est certain qu’il ne vouspeut arriver aulcun inconvenient. Nous avons aussy escript à' nostre cousin le maresclial de Matignon d’avoir soing de vous pourveoir, quand le besoing y sera, 'd’artillerie,' muni- tions, gens de guerre, mesmes de sa presence s’il estoit necessaire ; comme vous pouvés bien juger que nostre ville de Bayonne estant l’une des principales clefs de _ce Royaume, que nous ne la laisserons en necessite d'aulcune chose. Mais ce en quoy nous nous asseurons plus de la seureté d’icelle est en vostre lidelité et au soing que nous sçavons que vous en avés, par lequel en conservant ce qui est de vos , fortunes et familles, vous meriterés tousjours d’aultant plus de nostre bonne grace, en laquelle vous debvés vous asseurer d’avoir toute la bonnepart que vous vpouvés desirer. Donne au camp de Sainct-De- ' nys, le xv" jour de juillet 159D. . . i . 4 HENRY. U I A r` I FORGETT ‘ Maxime efïrayante et dont il est surprenantiqubn n’ait pointsenti les dangereuses COI]SéqUCI]CCS