288 A LETTRES MISSIVES i i Le voyage du s' de la Fin, vostre frere, n’à peu estre sy prompt que je pensois. Pendant qu’il se guarit, dont il a desjà bon commence- ment,.j’adviseray à ce qui sera necessaire pour sa depesche. Vous ' ne laisserés ce pendant de remercier la dicte dame de ses dictes lettres et des bons oflices que je suis adverty que son agent continue _me rendre auprès du dict grand-seigneur, où mes aflaires sont en estat d’en bien esperer, y depescbant bien tost. Je prie Dieu`, sur ce. Mons' de Beauvoir, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. HENRY. ' 1590. — 2 NOVEMBRE., Cop. — B. B. Suppl. fr. Ms. 1009-2. (D’après l’ancien cabinet de M. de Mendajors.) l A MON COUSIN LE DUC DE MONTMORENCY. `x-im sr Miasscim. DE Faisan, couvmmnun sr mos 1.n :ucrmv. .Nr cmmm. EN LANGUEDOC. Mon Cousin, Voulant pourvoir au payement des gens de guerre que _i’ay ordonné tenir garnisonez villes, chasteaux et aultres places i fortes de mon pays de Languedoc en l’année prochaine, j’ay faict ex- pedier les lettres de commission necessaires pour la levée de la somme à quoy a esté verifié en mon conseil se monter leur solde et entrete- _ nement de dix mois de la dicte année, que je vous envoye, et vous prie de tenir la main à ce que Yimposition et levée des dicts deniers I se fasse le plus tost que faire se pourra, ann qu’ils puissent estre mis il ez mains du tresorier de Yextraordinaire de mes guerres, au temps qu’il est ordonné, et par luy employez au payement des dicts gens de guerre, pour eviter le prejudice que la longueur de la dicte levée pourroit apporter au bien de mes affaires et service : et n"estant la presente à aultre effect, je prieray Dieu vous avoir, mon Cousin, en sa saincte et digne garde, lîscript au camp d’Esoouy‘, le 1_]° jour de novembre 15go. A p \ ' HENRY. roncmn _ M Bourg de Normandie, aujourdhui du département de’l'Eure. i L
