_ DE_ HENRI IV., e 31.3 qu’i1.passast la riviere â Montereau, mais ayant sceu qu ’il estoit arrivé à Espernon, je luy ay mandé qu’i1 vienne passer au pont S‘-Cloud. Ayantpourveu aux allaires pour lesquelles vous sçavés que je me suis. acheminé de deçà, je passeray en Champaigne, suivant ma premiere resolution. Cependant je vous prie d’assembler toutes les compaignées que j’ay mandées, et vous advancer vers Provins. Selon que les aflaires . que _i’ay parrdeçà sachemineront, je vous en donneray advis, vous p priant me faire part souvent dece qui se passera. de delà, et croire que je vous `tiendray la promesse que je vous ay faicte : et sur ce, je prie Dieu, mon Cousin,‘vous avoir en sa garde. Du camp de S* Denys, V le xxv11_]° decembre 1590. I . - HENRY. , . u l l l 20mm.` L ‘ 1590. — 29 DÉGEMBBE. - " . Orig. --13. R. Fonds Ééthune, Ms. 9104, fol. 33. ‘ U. ‘ - . t Cop. —B. B. Suppl. fr. Ms. 1009-3. _ Imprimé. - -Mémoires de Nevers, t. II, p. 223. C A MON COUSIN DUC DE NIVEBNOIS, . A _ mm nn ramer, couvmimnun nr Mon LIEUCTENANT’GENERAL au cxzimmcun. -Mon Cousin, Le s' de Givry m’estant venu trouver en celieu, pour me rendre compte de la prise de Laigny et recepvoir mes comman-_ demens, je l’ay renvoyé pour assembler toute la noblesse de la _ Brie, luy ayant commandé devous aller trouver incontinent. pour vous assister en ce qui s’oll’rira pour mon service, attendant que je ‘ i pousse faire ce que nous avons advisé. Le dict s" de Givry vous dira les occasions qui me retiennent et la resolution que _i’ay prise, en- ` semble ce que j’estime que debvés faire ; en quoy si nostre premier desseing 11'est-du tout suivy, à.cause de la prolongation du temps , que j’avois pris, je ne veux laisser pourtant de le suivre, et m’ayder des forces qui sont prés de vous, et de celles que j’ay mandées pour vous venir trouvera dfautres eflects, selon les occasions qui se pre- terrains ne namur w.—m ;, Ao
