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LETTRES MISSIVES


‘ I ‘ Q Y acheminer pour rencontrer mon armee au lieu 0uJe VOUS ay mande : ce que m’asseurant_ que ferés, je prie Dieu qu’il vous ayt, mon Cousin, en sa saincte et digne garde. ` Du camp devant Chartres, le XXl1lJ° jour de mars 159 1. i HENRY-. 1>o r1Ea. [1591. — veus 1.12 Mois DE mas.] Fac-simile gravé. — Collection alphabétique de Ylsographie, publiée par MM. on CHÃ rnAUc1110s, Banana et Taàuisor. [A MADAME LA COMTESSE DE GBAMONTR] ’ O ’ I Madame, .l 3VO1S donne charge à Lareme 2 de parler à VOUS tou- chant ce qu’à mon grand regret estoit passé entre ma sœur et moy. Tant s'en fault qu’il vous ayt trouvé capable de me croire, que tous vos.discou1 s ne tendoient qu°à me blasmer, et fomenter ma soeur i I en ce qu elle ne doibt pas? Je n’eusse pas pensé cela de vous, à ‘ Le l’ac simile donne cette lettre comme à la Varenne, il’sera souvent question de adressée à la comtesse de Guissen. Ce nom lui comme agent des amours de Henri IV. est probablement écrit à la place de Gui- Son intluence commençait à s°établir au che. La belle Corisande est nommée en milieu des intrigues qu’amena l’amour du A eH’et par les contemporains, tantôt la com-_ Roi pour la belle Gabrielle, et il avait pu _ _tesse de Gramont, tantôt la comtesse de être choisi, dans une circonstance où il Guiche, titre que, selon l'usage de la mai-' s'agissait de madame Catherine, comme son de son mari, elle dut quitter alla mort connaissant tout Yentourage de cette prin- de son beau-père pour prendre celui de cesse, dont il avait été cuisinier. Elle lui Gramont., dit plus tard, à propos de tout le bien ’ Si cette lettre, au lieu d'être ;prise sur qu'il sut amasser dans son nouvel emploi : un fac-simile qui paraît exactement des- «‘La Varenne, tu as plus gagné à porter les sine, nous était arrivée par une simple poulets du Roi mon frère qu'à piquer les I copie, nous aurions proposé de lire, à_ la miens. » . place de Lareine, soit Lavie,.soit La Va- ° Le Boi ne cachait plus sa nouvelle renne. On a déjà vu le premier de ces deux passion. Gabrielle d’Estrées, devenue ma- noms comme celui d’un messager envoyé dame de Liancourt, après avoir quitté le par le Roi à madame de Gramont. Quant mari qui venait deluiêtre donné pour sau