Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/44

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. ~ i DE HENRI IV. . 19 ment. J e nfasseure que comme les princes et olliciersde la-Couronne qui sont en ceste armée, et la pluspart des villes qui tenoient pour le service du feu Roy mon seigneur, m’ont desjà- recogneu pour leur Roy, que le reste en fera de mesme, etque la dicte ville de Blois specia- lement, qui‘ a tciusjours sur -toutes aultres esté alïectionnée à son A prince, continuera en mon endroict la mesme desvotion. Aussy se peut—elle promettre et tout le reste de mes subjects,.que je rte desire rien tant que_de’les, pouvoir conserver en repos et- les maintenir-en leur religion. Quant aux affaires de ma ville de lVIetz, je yvay desja pourveu ; et neantmoings l’advertissement ~que m’en aves donné m'a esté bien agreable, cognoissant d’aultant plus par la le soing que vous, avés de ce qui importe au bien 'de mes affaires ;. de quoy=_j’en’auray soubvenance pour le recognoistre aux occasions qui s’en olïrirontz et en ceste volonté je prie Dieu qu’il vous ayt, Mons' le president, en sa saincte garde. Escript au camp de Clermont, le xvf jour d’aoust 1589. I HENRY : - POTIER. i 1589. — 17 Aoûr. - Orig. — Arch. du canton de Soleure. Copie transmise par M. le ministre de France en Suisse. r A NOS TRES CHERS ET GRANDS AMYS, ALLIEZ BT. 'CONFEDEREZ, LES ' ADVOYERS, AMANS, CONSEIL ET COMMUNAULTE DU CANTON DE SOLEURE., p . . _ Trés chers et grands amys,— alliez `et confederez ; Entreceulx -envers lesquels nous avons trouvé ceste Couronne chargée de debtes, nous desirons vous satisfaire les premiers de ce qui vous est deub, pour le merite, mesmement que aussy à l'equité du faict, la singuliere aH’ection _ que vous avés tousjours monstré porter, et encore en ces diverses oc- casions, au bien des aflaires de ce Royaume : qui nous faict rechercher tous moyens pour vous en rendre satisfaicts. En attendant ceste commo- dité, nous ayant esté particulierement laict instance par vos cappitaines qui sont en nostre service, d’asseurer le payement de l’interest annuel de lasomme de soixante-douze mille escuz par an, ayantregardé tous expediens dont nous pouvions nous ayder à.cest'eH’ect, nous 11'en avons _ 3.,