` O ’ O I` pomct trouve de plus seur ny plus propre que de lassigner sur le sel de Paris, soit à prendre du sel en nature sur le lieu chascun an, jusques . à la concurrence de ce que monte le dict interest, ou bien avoir les deniers par les mains du fermier que nous y ferons specialement ` obliger. Ce que nous avons faict proposer a vos dicts cappitaines et leur en avons donné l'option, laquelle ils se sont voulus dispenser de faire, llayant remis à vostre prudence ; Sl1I‘ qllûy nous attendons de ° ` scavoir vostre resolution, et ycelle entendue, vous en fairons inconti nent expedier toutes les provisions et seuretez qu’il sera besoing, comme en toutes aultres choses vous nous tousjours dispo- sez à Vous donner tout aultre contentement qui nous sera possible : ' priant Dieu, Trés chers et grands amys, alliez et confederez, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript au camp de Nullyl, le xv1_]° jour d’aoust 15892. . ‘ HENRY. i msvor. ' Neuilly-Saint-Front, petite ville du t. IV, p. g. Nous le reproduirons ici, non Soissonnais, aujourdhui cheflieu de can- dans le texte, puisque ce n'est pas une ' ton du département de l'Aisne. lettre de Henri IV, mais en note, comme ’ C'est comme écrite du lendemain 18, pièce du temps et annexe nécessaire de au camp de Beauvais, que fut compo- cette correspondance : sée par les ligueurs une lettre apocrypbe « A Mess" ne LA ssteununxs ms sauras. aux seigneurs de Berne, répandue avec ulllustrissimes seigneurs, Survos lettres profusion, _pour alimenter les passions `du 6 aoust, nous croyons que, congnois- _ . aveugles de l’esprit de parti. Les insi- sant l’estat des affaires de France, vous nuations calomnieuses contenues dans ce aves, comme nous, loue Dieu de ce qu'il pamphlet sont trop grossières pour avoir vous a venge de nostre vieil_ennemy_ par pu tromper un instant quiconque accor- la main de nos ennemys mesmes. Il sem- dait~ à Henri IV seulement une habileté bloit que la nepessite des troubles du ordinaire. Ce pamphlet, conservé en ma- Royaume l'eust reduict au- bon chemin et nuscrit à la Bibliothèque royale, dans le à nostre party, suivant ce quil `auroit fait fonds Dupuy, Ms. 1191. fol. 3 recto, dans avant sa mort, mais vous sçavés comme le Suppl. fr. Ms. 1569, fol. 1 1 6 verso, dans les nouvelles reconciliations sont suspectes ` les archives dudépartementdu Nord, e’tc.a et perilleuses. Tant est que pour nous été imprimé à la suite des Sermons de la si- rendre successeurs à sa Couronne. et heri- mulée conversion, ar Boucl1er,"uin 1 5 I1, tiers de ses forces et munitions de uerre, . _ P J 9 S m-8°, et dans les Memoires de la Ligue, le Seigneur semble avoir voulu- choisir
