` i ° DE HENRI IV. (LILI necessite nous force de tolerer et soulI’rir,. contre nostre naturelle in— clination, qui seroit bien plus tost de soulager nos subjects, mesmes des anciennes daces et impositions, que non pas les charger et oppri— mer de nouvelles ; comme nous esperons que Dieu nous donnera assez de vie et de repos pour le justitlier par bons ellects. Du surplus de ce qui nous a esté proposé par vostre deppute, il vous en rem- porte les responses, dont nous estimons que vous recevrés conten- tement tel que le vous peut donner le plus grand : c’est` celluy que nous_ avons de tous vos bons comportemens, auxquels nous vous exhortons de continuer, mesmes pendant l’absence de nostre cousin A le s’ mareschal de Matignon, et avoir plusde seing que jamais de ce qui peut maintenir nostre ville de Bourdeaux et tous- les_ babitans d'icelle en tranquillité et repos, estant trés certain quelesdesseings _ des ennemys tendront toujours au contraire. Nous nous remettronsi à vostre depputé de vous dire comme le rang que vous vous estes acquis par vos merites entre nos plus allectionnez serviteurs et sub- ‘ jects vous est tousj ours bien conservé prés de nous, de qui vous pouvés attendre tout support, faveur et graces. Donne à Mante, le xv° jour de juillet 1591. . i HENRY. ' roaerr. ~ 1591. — 15 JUILLET. —IV“‘°À Orig. — Arch. municipales de Bordeaux. Copie transmise par M. le secrétaire général de la ville. A NOZ TRES CHERS BIEN `AMEZ LES MAIRE ET JURATZ DE NOSTRE VILLE DE BOURDEAUX. . U Trés chers et bien amez, En attendant que nous vous renvoyons vostre depputé qui est icy, nous n’avons voulu perdre ceste commo- dité de vous faire ceste-cy, mesme prevoyant qu'il ne vous pourra arriver auparavant le tems que vousdebvés procedder à l’ellection d’un ‘ nouveau maire ; sur quoy nous avons à vous dire que, eu esgard .à la qualité du temps et pour plusieurs aultres bonnes considerations, Larmes ne imam xv.-ni. 56
