À DE HENRI IV-. n 23 ' ‘, 1589. — 18 Aoûr. -- II"?. ` Cop.`- B. B. Fonds Béthune, Ms. 8682, fol. 133 recto. Cop. —Arch. dela Couronne, salle 5, anciennes archives, Ms. 30, fol. 29 verso. Cop. —Bibliothèque de M. Monmerqué, membre de l’Institut, Ms. intitulé : Depesches, instructions _ et commissions, fol. 1 19 verso. ` A MA NIEPCE MADAME LA GBANB-DUCHESSE. Ma niepce, Si leidueil et regret pouvoit rechapper la perte de ceulx ' que l’on-aime, je m'asseure que vous seule series sullisante de faire — revivre le feu lloyymon seigneur et frere, vostre bon oncle 1, duquel Dieu a permis que nous soyons privez par un acte tres cruel et mes- chant. Mais rfestant le remede au pouvoir des hommes, je sçais que vous estes sy sage, que vous sçaures le prendre. comme de la main de , celuy qui dispose. de nous ainsy qu’il.lui plaist, 'et vous conformera i sa volonte ; vous priant croireque si vous aves perdu un bon amy, je succede en la mesme. affection de vous aimer aultant qu’i| l’a faict, . dont je vous donneray tous les tesmoignages qui pourront despendre de. moy, ainsy que jiayi donne charge à mon cousin le S" de Luxem- bourg, —duc de Piney, vous asseurer encore plus particulierement de ma part : à la suffisance duquel me. remettant, je vous prie le croire comme moy, mesme, qui prie sur ce Dieu vous avoir, ma Niepce, en sa saincte et digne garde. . . X ` ', Vostre bon oncle, . HENRY, I ‘ Christine de Lorraine, fille de therine de Médicis, et mariée, en 1589., ` Charleslll, ducde Lorraine, et de Claude` à Ferdinand I", duc de Toscane. Elle U de France, était la propre nièce de Hen- mourut le 20 décembre 1636. ' ri lll. Elle fut élevée par son aîeule, Ca- ‘ I e . _j_>
