Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/576

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i DE HENRI IV. 5l17- nous sommes resolus de donner au duc de Parme, qui s’achemine droict à nous pour essayer de nous faire lever le siege, nous n’ayons i contremandé nostre tres cher et tres amé cousin, le prince de Conty, sy tost que nous avons eu l’advis des entreprises du duc de Mercœur, et que, par trois despesches consecutives, nous luy ayons donné charge de s’opposer à ses desseings et faire mieux s'il s’en presente occasion, avec l’assistance ide plusieurs seigneurs et gentilz—hommes, nos bons et tidelles serviteurs et suhjectz, et la bonne intelligence qu’il aura avecq nostre tres cher et tres amé cousinle princeûde ‘ ’ Dombes, de sorte que nous avons bonne esperance que tous en- semble sçauront bien empescher le dict— —duc de Mercœur de passer plus oultre, et rompre l e cours à la prosperite de ses allaires. Vives doncques en repos de ce costé, et vous tenés pour asseurez que nous J ne vous abandonnerons point : priant, sur ce, Nostre Seigneur qu’il vous ayt, Noz amez et feaulx, en sa saincte et digne garde. Escript au camp devant Rouen, le Vllje jour de janvier l5Q2 ` . HENRY. W i p J i 1 J nuzé. ` . i l592.—o JANVIER. " È A Orig. -- R. Fonds Béthune, Ms. 9109, fol. ng. i ' Cop. — Supplrfr. Ms. IOO9-3. Imprimé. — Mémoires de Nevers, t. II ; p. 2go. _ A MON COUSIN LE DUC DE NU/ERNOIS ; 0 wa nz manon, aouvumvwa nr Mos txnuraîwvr eimmm. mv cutnmtcmz ur ams. Mon Cousin, Je vous envoye là coppie de deux lettres que ” m’a escriptes le s' de Guitry, par lesquelles vous verres que mes ennemys- _ sont proches de Beauvais. Pour ceste o'ccasion, je suis resolu d’aller demain à Gisors, ipour Ay assembler mes forces, et y dresser la teste de mon armée, avec laquelle _i’espere, et l’ayde des Dieu, m’opposer à leurs desseings. Je desirerois infiniment que votre santé vous peust permettre 'de venir au dict Gisors, pourestre assistéde vous et avoir ' 69- .