[l59.‘2. —vEas LE 25 mns.]
` Cop.' — Arch. de M. le duc de la Force’, pair de France. `
Imprimé. — Mémoires authentiques dc Jacques Nompar de Caumont, duc de la F orcc, etc. publiés par
_ le marquis 'mz LA GRANGE, t. I, p. 256. _
A MONS" DE BAVIGNAN. I i
Mons' de Ravignan 3, .l’ay receu du desplaisir de la façon que le
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vous en diray aultre chose, sinon que, s’il se passe rien où vous con-
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_ HENRY.
` Cette copie est à la —suite d’une lettre dame de Gramont avait rallumé lamour
adressée par le président de Ravignan au du comte de Soissons et de Madame, sœur
duc de la Force, le 12 avril 1595. M. de du Roi, héritière présomptive du royaume
Ravignan, en donnant copie de cette lettre de Navarre. La lettre sévère qu’elle reçut
à M. de la Force, avait gardé l'original de lui ne fit point cesser Yintrigue, qui
autographe, qui était pour lui, comme prenait un caractère inquiétant du rang
on va le voir, de la plus haute impor- des deux amants eI ;;du genre d'inHuence
tance. — que le comte de Soissons, placé si près du
’ Nous avons indiqué par erreur, dans trône, pouvait exercer comme catholique.
notre second volume, comme des archives Le comte profita d’un prétexte spéciaux
du marquis de la Grange, d'autres lettres pour quitter le Roi pendant le siége de
provenant, comme celle ci, des archives Rouen, et, sur l'avis de madame de Gra- .
de la maison de Caumont. C’est avec l'as- mont, s`étantrendu directement à Pau, il
sentiment du duc de la Force, chef de y avait trouvé madame Catherine toute
cette maison, que M. de la Grange, son prête à l'épouser, lorsque le Roi, prévenu
gendre, a publié la partie si intéressante à temps, s’y opposa par un coup d’autorité
. qui forme les quatre volumes des Mé- dont on voitici un des moyens. Le ton de
moires du maréchal de la Force. cette lettre s’aocorde bien avec ce que rap-
° Pierre de Mesmes, seigneur de Ravi- portent les secrétaires de Sully : « Avoit le
gnan, était premier président du conseil . Roy une telle passion à cette affaire, pour
souverain de Pau' depuis l'an 1582. Il ce que quelques malinsluy avoientditque
mourut en janvier 1606. (Note de M. de ce mariage mettroit sa vie en danger s'il
la Grange.) en venoit des enfans, que vous ne l’aviés
" On a vu ci dessus, page 362, qu'au jamais veu parler d’alfaire avec telle vio-
mois de mars de l'année précédente ma- lence. ii (Cïlconomies royales, chap. xrv.)
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LETTRES MISSIVES