" DE HENRI IV. 637 i pauses actions, de sa prudence et allection mvostre grandeur et service, qu’il y a fait paroistre, sy est-ce que somme celuy qui en a plus particuliere congnoissance, par ce- que nous avons traicté en- semble du bien co_mmun de nos afi’aires', je n’ay peu, sur l'occasion de son retour, me garder de vous dire que la sineerité avec laquelle je l’y ay tousjours veu procedder_m'a Faict prendre telle confiance de luy, et suis tousjours demeuré sy satisfaict de nos relations et confe- ' ronces, trouvant en luy la vraie representation de vostre bonne vos lonté envers moy, que je m’estimeray privé d’un singulier plaisir par son absence ; qui me fera ardemment des1rer qu’elle soit briefve, comme je vous en supplie, et de croire que sa probité et l’ardent ` zele-dont est accompagnée la fidelité qu'il vous doibt est le principal subject de la requeste que je vous en fais : à laquelle. je rfadjouxteray aultre chose par la presente que la priere que je fais à Dieu qu’il vous . ayt, Madame, en sa saincte garde, vous conservant en tres bonne _. santé, beur et prospérité. A Gisors, le x1x° jour de juing. . Vostre plus affectionne frere et serviteur,. 4 . HENRYÃ ‘ 1592. — ng JUIN. y— II"?. I Orig. - Aliondres, State paper oilice, ancient royal letters, vol. XXI, lettre 116n . Copie transmise ' par M. Lenglet. A M()NS“ CECILÉQ — cousnirmzn au conseil. ¤ ns r.rr ma LA nous D’ANGLE'l’EI(RÈ MA norm-: soma. Mons' Cecil, Saichant combien volontiers vous vous employés pour Yadvanceinent de ines aflaires envers la Ptoync ma bonne sœur,, mis aussi au 13 juin une lettre qulil date laissées tantdans la copie de Éréquigny du 3 ; mais sa copie, faite à une époque où que dans celle qui si été p1 ise récemment Yoriginai n'était pas encore endommagé pour notre édition, Il en est de memede par le feu, a permis de remplir les lacunes cette lettre ci. ` . ‘ Pmbablement le fils du grand trésorier. - I
