h l _ , que contentement de ce qu’il a pleu à Dieu m’appeller à plus grande fortune, c'est principalement pour le desir que j’ay d’en faire part à mes bons et antiens serviteurs, au nombre desquels vous sçavés que je vous ay toujours recogneu, et des premiers. C’est ce que je vous ‘diray pour ceste fois : sur ce, je prie Dieu qu’il vous ayt, Mons' de Vi- _ Vans, en sa saincte et digne garde. Escript au camp d’Arques, ce xx11_]° jour de septembre 1589.
ronesr. I 1589. —— 25 SEPTEMBBE.—Iœ._ Imprimé. — Annales scientyiqucs, littéraires et industrielles de l' Auvergne, t. XI, p. ing. (Extrait par M. Delalo du registre de l'hôtel de ville de Salers.)
A NOS CHERS ET BIEN AMEZ LES CONSULS DE NOSTRE VILLE DE SALEBS EN AUVERGNE.
Chers et bien amez, La lidelité que nous sçavons que vous avés tous- ‘ jours portée au feu Roy, nostre trés honoré seigneur et frere, nous _fait croyre que, maintenant que Dieu nous a appellera ceste Cou- ronne, vous continuerés de nous estre bons et loyaulx subjects, et qu’à M l’exemple des aultres villes qui estoient soubsrllobeissance du dict feu 4 seigneur Roy, vous nous assisterés, de tout vostre pouvoir, à poursuivre . la punition du detestable assassinat que ses ennemys ont faict com- mettre en sa personne. Nous vous mandons que vous ayés à vous con- ` duire tout ainsy qu’il vous sera commandé par le s' comte de Rastignac, ence qui concernera vostre conservation et le bien de nostre service,‘ et vous asseurer que les effects vous feront paroistre que nul de nos pre- B decesseurs Roys n’a' eu plus de volonté de ce que nous avons, de vous . 'maintenir en la religion catholicque, apostolicque et romaine, et de vous soulager et vous conserver en un bon- repos : et d’aultant que par-la declaration que nous avons faicte à nostre advenement à la Cou- ` ronne, de laquelle nous envoyons copie au dicts’ de Bastignac, tous nos bons subjects peuvent assez cognoistre avec quelle bonne et droicte
