' DE HENRI IV. 751 [1593.]-- 10 AVRIL. — II". Orîg. autographe. — B. R. Fonds Béthune, Ms. 89/$8, fol. 1. i — p A MONSR DE BOSNYV Oultre ce que vous aimés bien particulierement, il y a fort long- _ temps, mon cousin le duc de Bouillon, et que vous le croires bien de ce qu’il vous diroit de ma part, sy vous ay voulu faire ce mot de ma main, pour vous prier d’adjouxter foy à luy comme à moy-mesmes, et_que je vous aime autant que vous le sçauriés souhaiter. Bonjour, Mons' de Rosny. Ce x° avril, à Compiegne. . " HENRY. 1593. — 1 2 AVRIL. I i Orig. — B. B. Fonds Béthune, Ms. 9115, fol. ig. _ . Cop.- B. B. Suppl. fr. Ms. 1009-3. A MON COUSIN LE DUC DE NIVEBNOIS ET DE BE'1`HELOIS mm ne rames, ooovmmson sr Mou msucrnuiur causait EN omismczvn nr sms. _ Mon Cousin, Par trois de vos lettres que'j’ay receues depuis que je suis en oeste. ville, vous mlavés represente ce qui est des allaires de vostre gouvernement, ensemble les `desseings du duc de Guyse et les entreprises qu’il faict de jour à aultre avec les forces qu’il a peu assembler. Jiay aussy veu par les mesmes despeschesicomme vous travaillés de vostre part pour vous y opposer, ayant assemblé partie des forces de vostre gouvernement, et vous estant mis en campaigne pouraller secourir Tonnerre, qu’on dict estre assiegé par le dict duc de Guyse ; qui me ~faict croire que non-seulement vous U aurés empesché le dict siege, mais que, si le dict duc de Guyse vous _ a attendu et que vous ayés eu moyen de le combattre, vous n'en — aurés perdu l’occasion_. .I’ay escript à mes serviteurs qui sont en Bourgongne, qu’ils vous aillent trouver quand vous leur manderés. Aussyje vous prie, mon Cousin, si les forces de mes ennemys, tant
