Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/789

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
760
LETTRES MISSIVES


desirent de luy ; et alin qu’il se puisse rendre seurernent jusques en li€U. Où 8.yB IDOy8D. (18 S,€1'Ilb3I’qll€ï', j’GSCI’lS' 3.llX gOl1V€I’I1€IlI’S (18 mes villes qui sont sur le chemin par où il doit passer, de luy faire bailler l’escorte qui luy sera necessaire pour le conduire seurement de lieu en lieu : comme je vous ay bien voulu particulierement faire la pre- *‘ sente pour vous prier, comme je fais, de llassister, en son passage, de tout ce qu’il aura besoin, et nommeement de si ‘bonne escorte, afin qu’il se rende seurement jusques en lieu où, il enpuisse avoir ‘ d’aultre ; mlestant sa personne en telle recommandation, oultre le desir ‘ que _i’ay (1116 les dicts s"‘ Estats ne soyent privez du contentement qu’ils s’attendent recevoir de luy, estant delà, que je tiendray la faveur que vous luy ferés pour un nouveau tesmoignage de vostre ailection . à mon service : priant Dieu, Mons' de Souvré, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Mante, le xx° jour d'apvril 1593. . . HENRY.

  • l [ never,. '

[1593.]-- 2l AVRIL. i _ Cop. - B. B. Fonds Dupuy, Ms. 407, fol. Sg recto. Et Suppl. franç. Ms. l009-ln. l Cop. -- Biblioth. de l’Ax senal, Mss. de Conrart, Hist. `litt. n° 677, vol. V, p. 81. Imprimé. — Lettres inédites de Henri IV et Je plusieurs personnages célèbres, par À. SÉBIBYS. Paris, an x, in-8°, p. 27. ' [A GABRIELLE UESTRÉES.] Je n’eus point hier de vos-nouvelles ; je ne sçay à quoy il a tenu. S1 vous respectastes le jour de Pasques ‘, je ne l’ay pas faict : si c’est .‘ Pâques tomba cette année—là le 18 alors. Rosny, adressant au Roi à Paris ` avril. Le Roi écrit le 21, qu’il attendoit Yimportante nouvelle de la reddition de pour la veille une lettre qui auroit été Rouen, d'où il écrivait, tit.'partir en toute '. écrite deux jours auparavant. Ainsi la dis- hâte son courrier, « lequel, disent les tance qui le séparait de sa maîtresse ne OEconomz’e.s royales, [it si bonne diligence pouvait être franchie qu'en deux jours. Il qu'il ne mit que quatre joursà aller et à_ ne s'en suit pas qu’elle fût très-longue. revenir. » Les communications étaient bien difiiciles .