_ mentque vous pourres, aün que, s’ils estoient en quelque apprehension A du faulx bruit qu’ils ont laictcourir qu’ils m’avoient tellement pressé, et reduict en telle necessite dans Dieppe, qulils estoient tout asseurez de m’y forcer, ils ayent occasion de le perdre, sçachans —en quels termes nous en sommes demeurez, et ceste forme nouvelled’assieger les places“, de n’en approcher pas dlun grand quart de lieue, et de slen estre levez apres un sy longrsejour, sans avoir laict aulcun ap- proche ny entreprinse ; qui est ce que je vous diray pour ceste fois : priant Dieu, Mons' de Poyanne, vous tenir en sa saincte et digne garde. Eseript au ca1np, _ce V1J’jOllI` d’octobre 1589.
l FOBGET. ' 1589. — 11 ocronar.
Orig. — Arch. de l’hôtel de ville de Caen. Copie transmise par M. de Formeville, correspondant du ministère de Flnstruction publique.
A NOS CHERS ET BIEN AMEZ LES MAIRE, ESCHEVINS, MANANS ET HABITANS DE NOSTRE VILLE DE CAEN.
Chers et bien amez, Nous avons eu tres agreable d’entendre par vostre lettre du dixiesme du passe et par vostre depute, present por~` teur, la nouvelle asseurance que vous aves donnee de la louable reso- lution que vous tous, habitans de ceste ville de Caen, aves faicte de continuer envers nous la mesme lidelite et obeissance qulaves tous- jours portée aux feuz Roys nos predecesseurs : ce qui a d’autant plus conlirmenostre bonne volonte envers vous et augmente le desir de vous gratilier ; pour tesmoignage de quoy nous avons favorablement respondu les articles que vostre deppute nous a presentez de vostre part, et vous pouvons asseurer qu’en continuant à nous estre bons et loyaux subjects, recognoissans et vous tenans unys avec le s" de la Ve- rune, vostre gouverneur, et apportant l’aH’ection quedebves ez occa- ’ Manière ironique de rappeler les évolutions du duc de Mayenne devant Dieppe.
