60 LETTRES `MISSIVES — rechercher sa delibvrance autant qu’il me sera possible ; qui est occa- sion que je vous ay faict la presente pour vous prier de vous employer de bonne sorte, afin qu’il en puisse sortir bien tost'et qu’il me vienne — 'rendre le service qu’il me doibt, selon l’aH’ection que je sçay qu’il porte au bien d’iceluy ; et croyés que vous ferés chose qui me sera trés agreable : priant sur ce Nostre Seigneur qu'il vous ayt, mon Cou- sin, en sa saincte et digne garde_. Escript à Dieppe, le xx° jour d’oc- - tobre 1589. _ HENRY. _ mm ;. 1589. —Ã zo OCTOBRE. — II". R Orig. — Musée britannique, bibliothèque Lalnsdowne, vol. LX, art. 70. Copie transmise par M. Pambassadenr de France à Londres. [A MONS“ LE GRAND TRESORIER DÀNGLETERRE., ] Mons' le grand tresorier, J’ay esté bien adverty que l’aH’ection de — laquelle la Royne, madame ma bonne sœur, embrasse mes affaires, de- puis que je suis en celieu, a esté sy bien secondée de vostre part pour en advancer Texecution, qu’il ne s’y pouvoit desirer rien d’advan— tage. Aussy en ay—je ressenty les effects sy avant, que, oultre l’obli— gation que j’en ay à la dicte dame, vous aves, ` en vostre particulier, acquis telle part en monendroict, que ny le temps ny l’oubliance ne, . vous en pourront jamais priver, vous priant croire qu’elle vous sera tousjours confirmée avec un singulier desir de mon costé, qu’elle puisse produire quelque chose qui soit à vostre contentement, comme vous m’y trouverés tousjours trés disposé, ainsy que le s' de Beauvoir et le s' de [Fresnes], que j’envoye presentement par delà, vous diront plus particulierement : auxquels me remettant, je prie Dieu vous avoir, Mons' le grand tresorier, en sa saincte garde. Escript au camp de D Dieppe, ce xx° octobre 1589. . HENRY.
