` DE HENBI IV. " 979 feu s' de la Verune, de la mort duquel nous avons desjà icy la certi- tude ; estant remis d’ordonner de la capitainerie du chasteau de Caen, qu’il_ avoit, 'à quand je seray par delà,=et que vous serês près de moy, qui vous feray tous`] ours cognoistre en toutes occasions combien je vous aime et estime, comme je `m’asseure aussyque vous seconderes toutes mes intentions de toutes les vostres. Vous serés informé par mes .aultres depesches et par vostre secretaire, present porteur, de toutes les occurences de deçà; qui me gardera de vous faire ceste-cy plus longue : priant Dieu, mon Cousin, vous conserver en sa saincte garde. Escript à Nantes, ce Ill.]'? may 1598. — HENRY ; `, I roiicmrr. I l598. —— A MAI.i- IV"". ` i Cop. — Biblioth. de M. Monmerqué, Ms. intitulé Lettres à Fasribassadear du Levant. i [A M. DE BREVES.] Mons' de Breves, Vos lettres du Xlc et XXVl° de febvrier, que j'ay _receues le dernier jour du mois d'avril, mlont appris que le Montafe— _ raga, destiné pour venir par deçà, niestoit encore party ; et comme vous n’estimiés pas que son voyage apportast à mes affaires grande utilité, si le Grand Seigneur ne faffectionne davantage, ne le poursui- vés plus de venir. Aussy bien en sortira-t-il plus de bruict que d’eH’ect, car le Grand Seigneur se conduisant comme j’ay appris par vos de- pesches advancera peu, mesmement ayant perdu Javarin, qui fut pris le XXIXÈ mars, comme vous devés estre adverty. Ne l’eschauH`és davan- tage qu’il n’estoit quand vous m’avés escript. Il ne fault pas esperer qu’il face grandselfects cette année ; de quoy vos premieres nous ad- vertiront. Et parce que l’on m’a adverty qu’il s’est trouvé quelques François a la prise de Javari—n‘, si on vous en parle par delà, dictes ‘ Écrit ici Gavarin. Cest surtout pour est aussi appelée Raab, du nom diunè des les noms étrangers que l°écriture d'alors deux rivières au confluent desquelles elle admet ces oscillations d'orthographe. La est située. ville de Javarin, dans la basse Hongrie, ` 123. .
