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LETTRES MISSIVES


leur que ce sont gens sans aveu, qui ont suivy des Lorrains qui sont en l’armée de l’Empereur, aflin qu’ils ne s’en prennentà mes subjects qui trafiquent par delà. Du reste, je ne tire pour mes aflaires aulcun el}`ect de tous les commandemens adressez au vice-roy d’Alger et aul- tres que vous m'avés envoyez, et serois bien aise que mes subjects me tesmoignent que ceulx que vous m'avés mandez avoir envoyé à Alexandrie leur apportent plus de commodité. Mes afïaires vont tous- jours de _bien en mieux, graces à Dieu ; car j’ay achevé de nettoyer ceste province, et ay esperance de recouvrer bientost mes villes oc- cupées par l’Espagnol, d’autant qu’ils oflrent à me les faire rendre ; et quand je les auray recouvrées, j’auray remis mon Royaume à son entier : àquoy ont tendu tous mes travaux et desseings depuis que q Dieu m’a appellé à oeste Couronne. Au reste, _j’ay commandé à ceux ' de mon conseil de preparer ce qu’il faut pour vous envoyer un suc- cesseur’, suivant ce que je vous ay mande par mes precedentes. Par- tant, vous donnerés tel ordre à vos affaires, que vous soyés prest à revenir par deçà quand vous recevrés mon commandement. Quoy at- tendant, vous continuerés à m’advertir de toutes occurences : et je prie Dieu, Mons' de Breves, qu’il vous ayt en sa saincte ga1 de. À Nantes, le 111_]°jour de may 1598. HENRY. 1s9s. 4 an. v¤ =. — Imprimé. — Mémoires ct correspondance de du Plessis-Momay, 182d, in-8°, t. VIII, p. lnyg., A NOSTRE PROCUBEUR A TOURS. - Nostre amé et feal, L’attentat commis en la ville d’Angers, au mois — d’octobre dernier, en la personnedu s' du Plessis, conseiller en nostre conseil d’estat et gouverneur de nostre ville de Saulmur, est si detes- table, que nous ne pouvons escrire ou parler qu'avec un regret indici- ble de l’in_jure qui a esté faicte pour nostre serviceà un homme de A ° Ce projet n’eut pas alors de suite. car M. de Brièves resta ambassadeur à Constanti i IIOPIC jUS(Il1`€U l60!l