Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/1017

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A DE HENRI IV. 995 lettres, et des tesmoignages que vous m’aves rendus de la rondeur et bonne foy de laquelle on traicte avec vous, à laquelle je veux corres- pondre comme il convient pour atteindre a la perfection de ce hon œuvre, que je recognois avec vous estre le plus glorieux et utile à la France qui ayt esté faict il y a long-temps. J e fais compte de jurer en _ la dicte ville d’Amiens llohservation du dict traictes, ailin que ceulx que le dict cardinal deputera pour y assister avent moins de chemin et de despense à faire. Mais je rfentends pas de donner la charge à aultre qu’à vous deux d’aller recevoir le serment du dict cardinal, car vous m’y pouvés mieux servir que tous aultres, et me semble que ceste charge vous est deue. Partant, je vous prie vous disposer à me faire encore ce service, et je vous donneray moyen de fournir auxirais d’iceluy. Je m’attends aussy que mon dict cousin le legat se rendra en 1na dicte ville d'Amiens, aprés que j’y seray arrivé, pour honorer et auctoriser de sa personne ce qui s’y passera et me donner moyen de l’entretenir du passé et de l’advenir, en le congratulant et remerciant de tant de peine qu’il a prise pour moy, ainsy que vous luy dires. Tadvertis presentement mon dict cousin le Connestahle dema deli— beration, allin qu’il»donne ordre au logis, où je luy mande qu’il employe d'Escu1‘es ‘*, et pareillement aux vivres ; etsera bon que vous envoyés devers eux quelqulun qui leur enseigne ce qulils auront à faire pour I accomoder le dict legat et sa suite, avec les depputez du cardinal d'Au— triche, quand vous sçaurés leurs qualitez et aussy les ostages, lesquels il me semble que vous aves choisys tels que je pouvois desirer, ainsy que j’ay appris par vostre lettre du Xlle de ce ïnois, que je receus hier en ce lieu par la poste. Mais si d’advanture je n’arrivois en la dicte ville d’Amiens precisement le 118 jour de juin, suivant ma delibera- ” Cet acte olliciel ne se lit que le 21 ordinaire des guerres, et maréchal des juin, à Paris. logis du Roi. ll fut anobli en 161li, en " Helie Fougueux, seigneur d'Escures, considération de ses services. Bassom— puis après son frère, seigneur des Four pierre parle de lui comme d’une personne neaux et de Blancfossé, fut capitaine d’ar- en faveur à la cour, et exerçant beaucoup quebusiers à cheval, ensuitelcommissaire d'inHuence dans l'armée. l25 A