Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/1033

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

DE HENRI IV. 1011 ` Cest pourquoy je me depesche le plus qu'il m’est possible de la ma- rier, et medonner ce contentement, aprés tant d’aultres que Dieu m’a donnez, comme de la paix generale en mon Royaulme et la par- R ticuliere avec ceulx de la Religion. Elle veult avoir tous les meubles que j'ay a Pau, Navarrens et Nerac, faisant estat de les prendre sans me les demander, ne se contentant de ceulx que je luy ay cy—devant . donnez qui estoient à Vendosme, encore qu’il y en eust bon nombre et de beaux. Cest pourquoy je vous prie, incontinent la presente re- ceue, d'en faire faire des inventaires de tous ceux qui sont a Pau, ” Navarrens et Nerac, par les concierges et gardes—meubles qui les ont en garde, et me les envoyer promptement par ce laquais, sans que personne en ayt eognoissance, ny ne le saiclïie. Pour ce_, brulés — ceste lettre ; et croyés qu’aprés tant de benedictions de Dieu, cest en- nuy est pour ne me les faire gouster comme _i’eusse faict. A Dieu, mon amy. Ce xviif juin, à Paris. _ , HENRY. 1598. — 25 Jem. Orig. — Arch. de l’hôtel de ville de Clermont-Ferrand. Copie transmise par M. Desbouis, archiviste. A MESS“’ LES ESCHEVINS DE MA VILLE DE CLEBMOINT. Mess" les eschevins, Tenvoye le s' de la Fayollel, lieutenant de l’une des compagnies des gardes de mon corps, vers le s' de Gimelü, pour sçavoir en quelle resolution il est d’0beir aux commandemens que jeluy ay ja si souventes fois faicts, de sortir d’Ambert et en laisser faire le demantellement. A quoy s’il trouve qu’i1 veuille satisfaire, j’ay donné charge au dict s' de la Fayolle de donner le plus prompt ordre qu’il serapossible pour le demantellement de la citadelle du dict Ambert et des fortiflications qui y ont esté faictes depuis ces guerres ; à quoy je desire qu’il soit assisté de tous mes ofliciers et serviteurs ‘ Pierre dela Fayolle, seigneur de Ba- ’ Francois, baron de Gimel, fils de roy, lieutenant de la seconde compagnie Pierre de Gimel et de Matheline d'Au— des gardes du corps. . riol. . . 1 . 127. 1-