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LETTRES MISSIVES


nant vostre desclaration et nous en rendant les e[l’ects, comme nous croyons que vous ne voudres user d'aulcune intermission ou retard, non seulement que nous ne voulons aulcunement nous souvenir de ce qui s’est passe cy-devant, mais que vous recevres de nous tout ce qui sera pour le bien, commodité et avantage de vostre ville, tout le plus favorable traictement qu’il sera possible. Vous en aures le premier tes- moignage par la response que vos depputez vous rapporteront à vos articles, a quoy nous remettant et ace que nous avons donnecbarge - aux dicts s" de Saintre, Marthe et le Franc vous dire plus particuliere-, ment de nostre intention et bonne volonte à vostre endroict, dont nous nous asseurons que vous feront lidele rapport, nous n’estendrons sur ce davantage la presente, qui vous servira d’asseurance de nostre bien- veillance, en attendant les ellects que vous en ressentires à mesure que les occasions s’en presenteront. Donne au camp devant Laon, le xvf jour de juin 15g[i. V ` HENRY. ' l59!1. —— lô wm. —— II". _ Cop. — Collection de feu M. Auguis. _ - Imprimé. — Histoire de Poitou, par Tnxnwomu, 1. V, p. 2no. [AUX OFFICIERS DU PBESIDIAL DE POITIERS.] _ Nos amez et feaulx, La resolution qui nous a este apportée de la part de nostre ville de Poitiers par les depputez de tous ordres et estats . d’icelle, de se reduire soubs nostre obeissance, nous a convaincu que . non seulement vous y aves donne un asseuré tesmoignage, volontaire consentement, mais aussy que vous y aves contribue par tous_les moyens qui ont peu despendre de vous pour y faire incliner le peuple, _ saichant que le rang que vous tenés en la dicte ville luy est de tel res- pect que vostre exemple, en ce qui regarde l’estat d’icelle, luy est i comme un enseignement certain de ce qu’il doibt faire. Nous avons, oultre cela, este advertys particulierement que vous aves faict tout le debvoir qui se pouvoit desirer, en sorte que nous avons toute occasion