i . toutes qualitez excellentes, lesquelles ne se rencontrent pas souvent ensemble. Mais je sçay aussy que vous estes si sage et avés tant d'ex— perience de Yinstabilité des choses mondaines, que vous recevrés ceste aflliction comme de la main de Dieu, duquel seul vous pouvés attendre l'entiere allegeance à vos douloureux ressentimens ; et ne lais- seray pas neantmoins de contribuer pour un si hon subject tout ce qui pourra despendre de ma bienveillance, assistance et protection, siu~— tout si vous estes Fondé en droict, raison et bons tiltres, comme vous me llescrivésl. Mais en quelque sorte que les choses soient passées, je vous feray paroistre que je vous aime, vous tiens pour mon serviteur, et vous seray bon maistre ; de toutes lesquelles choses j’ay donné charge à m" le baron de Bosny, que vous connoissés de longue _ main, et auquel j’ay toute confiance, de vous donner des asseurances particulieres, à prendre de vous celles que vous ne voudrés pas conlier au papier, et voir tous les titres sur lesquels vous fondés vos preten- tions, afin que, sur son rapport, jlen puisse parler plus ouvertement et certainement. Sur ce, je prieray Dieu ; 1'DOI1 Cousin, qu’il vous ayt en sa garde. Du camp _devant Laon, ce vnf juillet 15gli. . i HENRY. i . 159l1.— 15 JUILLET. _ . Cop. — Bibliothèque de M. Monmerqué. Ms. intitulé : Lettres à M. Fainbassadeur du Levant. i [A M. DE BREVES.] Mons’ de Breves, Je vous ay escript du X.V1lJ° juin ce qui s’estoit passé depuis que l’armée espagnolle slestoit approchée de nous avec le duc de Mayeqne, sur l’occasion [du secours] qu’il avoit promis de donner à ceste ville, meu principalement de la consideration de son second lils, qui est dedans, et finalement la retraicte dlicelle, aprés i La duchesse de Bouillon, morte sans des luttes acharnées, il resta duc de Bouil- enfants, avait fait, en faveur du vicomte lon ; Cette principauté est ainsi demeurée de Turenne, son mari, un testament par dans la maison de la Tour jusqu`à la ré- suite duquel, après de longs procès et volution. '
