Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/227

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DE HENRI IV. 209 avons si benignement receus, il Faut maintenant que vous vousvrecon- ciliés tous les uns avec les aultres, sans aulcun ressentiment de ce qui s’est passé ; Ciest ce que plus nous desirons de vous, car cela estant et ` l’union et concorde bien establyes entre vous, la benediction de Dieu ne nous defauldra poinct ; je verray reparer aprés le temps ce que les divisions ont gasté en la province, a quoy de nostre part nous tien- drons la main en tout ce qui pourra despendre de nous, et sy ne manquerons en rien que ce que nous vous avons promis soit execute. Le porteur vous tesmoignera avec combien d’allegresse nous avons esté receus en ceste ville, de la reduction de laquelle nous desirons que vous iaciés rendre graces a Dieu, comme pour un bien qui n'im- h porte seulement à ceste province, dont elle est la capitale, mais a tout l’Estat, estant l’une des principales clefs de tout le Royaume. Nous y avons les depputez dela ville de Beauvais, qui suivront, comme nous esperons, l'exemple de ceste-cy. C’esti’ainsy que peu à pen chacun se rendra a son debvoir, et parviendrons à quelque bon et asseuré repos : qui est ce que plus nous desirons et ce que nous nous proposons pour le prix de tous nos labeurs ; c’est ce que vous dirons pour ceste lois. Donné à Amiens, le xxf aoust l59[|,. . ` HENRY. _ il I59l1. — 2l ; Aoûr. Orîgq-Ã? Papiers provenant des ancienypes archives de Lyon et conservés dans cette ville. Copie , transmise par M. Dupasquier. - « s A NOS TRES CHERS ET BIEN AMEZ LES MAIRE ET ESCHEVINS NOSTRE VILLE DE LYON.- A Chers et bien amez, Nous vous escrivismes, par le courier quinous avoit esté despesché pour nous porter la nouvelle de l’evasion du duc de Nemours, comme aprés le siege de Laon nous estions resolus de faire une course sur la frontiere, ce que nous avons faict ; et par les eilects il se peut bien juger qu’elle n’a pas esté inutile`, ayant pendant icelle recogneu et asseuré la ville d’Amiens, qui estoit le principal subjectde nostre voyage, qui n’a esté que fort bien employé, estant Lnrrazs nn HENRI iv.-xv. 27