Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/251

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A DE HENRI IV. 233 et dont je vous sçauray bon gré, ainsy que vous congnoistrés par el`- fect : priant Dieu, mon Cousin, qu’ilvous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le xv_]° octobre 15gA.

HENRY.

ne msurvxrtu. I 159£1.— 18 ocronnn. — I"°. I [ Cop. Collection de feu M. Auguis. , » Imprimé. -His¢oire du Pôitou, par Trxiswnsw, t. V, p. 2 1 2,. _ A MON COUSIN_LE DUC D’ELBEUF. Mon Cousin, je vous ay cy—deva11t escript comme je desirois que , vous me vinssiés trouver‘, et mesme, si ce que vous voulés amener _ ' avec vous ne pouvoit estre si tost prest, que vous ne laissassiés de vous advancer devant, avec vostre train seulement. Oultre le desir que j’ay bien grand de vous avoirici pres de moy, l’occasion de l’arrivée du s' de Malicorne me fairoit desirer particulierement que vous vous y trouvassiés, afin de terminer et regler ce qui sera de vostre charge et de la sienne, et qu’il n’y demeure rien `aunaèss. Pour ceste mesme raison je vous fais ceste recharge, et vous prie d'arriver icy auparavant que le dict s’ de Malicorne s’en retourne, ce qui ne- sera peut-estre pas beaucoup difleré, "parce que je le renverray quand je partiray pour 1non voyage de Lyon, dont je suis tres presse. Ce sera vostre conten- i tement, quand avec luy les choses seront reglées, à ce qu’il n’y arrive pendant mon absence aucune incertitude. Quant au regiment que vous aves par deçà, je vous prie de le faire advancer le plus diligem- ment que vous pourrés pour se rendre à mon armée, à laquelle je fais prendre le chemin de Bourgogne. Je ne veux, au reste, oublier à vous dire que je suis adverty qu"il y a encores en ma ville de Poi- tiers plusieurs gentilshommes qui estoient des plus aflectionnez au party de la Ligue, lesquels neantmoinsi n’ont point fait le serment de ’ Voyez ci dessus la lettre du 6 octobre, p. 22 1. . LETTRES on unmu iv. -1v. a '3o U