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LETTRES MISSIVES


je vous asseureray de la prise du fort de Croson, advenue par assault le XV]1c du passé, ou tous les Espagnols qui le gardoient ont esté taillez en pieces. A quoy l’on adjoute que dom Juan estant venu à leur secours, a depuis encores esté combattu de faict, et pris prisonnier par le mareschal d’Aumont. Dont je nfasseure que vous ne serés non plus marry que e le suis de le vous escrire ; et ne le seray jamais de vous faire paroistre par effect combien je vous aime. Sur ce, je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa garde. Ce vi1_]° decembre, à S*-Quentin.

HENRY.

159l1.—— 8 nécnmemz. , Orig. — B. B. Fonds Béthune, Ms.'9115, fol. 6h. i Cop. — B. B. Suppl. fr. Ms. 1009-3. A MON COUSIN LE DUC DE NIVERNOIS DE BETHELOIS pm. DE mman, couvznmzua nr MoN' Lmucwmuvr cnmum. mv Mns pncvmcns ne casiimxcun nr nm :. Mon Cousin, Sur ce que le s" de Pesché m'a donné advis qu’il for- tifie le chasteau d’Aucl1y et qu’il y a mis des gens de guerre pour le _ garder, faisant estat d°_y loger cinquante chevaulx pour faire la guerre à ceulx de Soissons, je luy ay mandé que je trouve bon ce qu'il a faict, tant pour la fortification du dict chasteau que pour Yestablisse- ment des gens de pied et de cheval qu’i1 y a mis. Je n’ente_nds pour cela luy entretenir davantaige de cavalerie, car sa compaignée estant au dict Auchy, il n’a besoing d’en avoir à Chasteau—Tbierr’y, qui est couvert du dict Aucby, aussy que la dicte compaignée peut estre en 1’une et en l’autre des dictes garnisons, selon les occasions qui s’of- friront. Quant aux gens de pied, je trouve bon qu’i1 en ayt autant qu’il est necessaire pour garder le dict cbasteau. Je tray receu les lettres du s' de Schomberg, sur lesquelles me remettés pour estre informé de ce qui se passe à Paris pour mes affaires ; son pacquet a esté prins. J’ay receu lettres des s" d’Inteville, de Praslin et baron de Sali-