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les depputez du duc de Mercœur, leur ayant donné charge d’user en
cela de diligence, pour tirer promptement le lruict qu’on peut esperer
du dict tratcté. Toutesfois, par tous les advis que _]’ay de delà, _j’ap —
rends ue les dicts s"‘ de utez ne sont encor assemblez au dict i
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Ancenis, et que ceste longueur apporte beaucoup de préjudice à ce
que je puis attendre du dict traicté ; c'est ce que dient ceulx qui sont
encore au party du duc de Mercœur, lesquels font demonstration de
_ désirer le bien et advancement de mes all’airesîiI)ont je vous ay voulu
advertir, et par mesme moyen vous prier, si les dicts depputez ne sont
tous arrivez au dict Ancenis, faire en sorte qu’ils s’_y rendent prompte-
ment, et qu’ayant renoué la dicte conference, ils travaillent incessam-
ment potu* en faire reussir ce que je desire pour le bien de mon
service et le repos de mes subjects. A quoy je m’asseure que vous
apporterés de vostre part toute la diligence et le soing que je puis
attendre de vostre ailection accoustumée à mon service et le repos de
de l`0ratoire du Boi. A Yavénement de Beims en 1598, et mourutdans cette ville,
Henri IV, il s'attacha àson service avec au- le 1o_ janvier 1605, à l`âge de quatre-vingt
tant de zèle et de iidélité qu°à celui des cinq ans. La Ligue essaya en vain de le
trois derniers rois. `Il devint conseiller diflamer, à cause du rang que ses neveux
d`état, et représenta, comme nous l’avons tenaient dans le parti protestant ; elle ne
dit, l'évêque duc de Laon au sacre de ce put faire méconnaître sa piété sincère et le
` prince, qui le nomma, le 25 juilletsuivant, zèle d’une charité qui lui faisait dépenser
archevêque-duc de Reims. Il fut chargé, en bonnes œuvres les deux tiers de ses re-
avec son neveu Mornay et plusieurs autres venus.
personnages, des négociations auprès du ’ MM. de Saint—Luc et de la Hocbepot
duc de Mercœur à Ancenis, d’où il était (dont nous avons déjà parlé t. l, p. 689.
venu à Paris, au commencement de cette et t. III, p. 6[to)_ étaient aussi venusà Pa-
année, pour recevoir le collierde commen- ris pour être reçus chevaliers des ordres
deur de l`0rdre du Saint-Esprit. Il assista. à cette promotion. Villeroy écrivait là-
comme premier pair de France, à l’assem dessus à du Plessis-Mornay : « Ces mes-
blée des notables de Rouen en 15 6, ne sieurs, ui ont accouru au Saint Es rit,
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recut que l’année suivante ses bulles, dont eussent mieux fait de Fattendre et invo-
Vexpédition avait été retardée par suite de quer par delà, pour faire la paix. » (Lettre
la situation de Henri IV vis-à—vis de la cour du 3 janvier 1595.)
de Home. Il lit son entrée solennelle à
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LETTRES MISSIVES