Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/326

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` DE HENRI IV. 307 moyennant lequel non seulement la dicte ville sera asseurée pour celuy p qui me doibt faire ce service, mais telle aultre ville de mon pays de Bretagne qu’il aura agreable ; dont je vous prie luy faire donner toute asseurance, et de tout ce qu°1l pourra desirer pour son bien et advan- cement. Je vous envoye la lettre que j'escris à la dame de laquelle il _ est faict mention par vostre dicte lettre?'. Mesnagés, je vous prie, ceste afiaire avec vostre dexterité etdiligence accoustumée ; et puisque les depputez sont à present assemblez, tenés la main à Yadvancement du traité, pour en recueillir. promptement tous les iruicts que vous pour- ' rés : et sur ce, je prie Dieu, Mons' `du- Plessis, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. ‘

HENRY.

_ 1>o 1 1nn. 1595. — 2lL Fiâviunn. —II“‘°., Imprimé. — Mémoires de mcssirc Philippe.; de Momay, 162à, in l ;°, t. II, p`. 51I. , [A M. DU PLEÈSIS.] A ' 1 Mons’ du Plessis, Par l’aultre des miennes vous verres ce que je desire estre faict en l’afl’aire dont vous avés escript à Lomenie, que je vous prie conduire discretement? Je suis tres aise de ce que vous vous estes acheminé à Ancenis, et le seray encore plus si vostre voyage reussit ; de quoy vous miadvertirés et de ce que vous appren- drés importer mon service. J’ay commandé au dict Lomenie de vous ” La reine Marguerite. ’ Cette lettre était de la main du Boi. guerite expirera bien tost ; pourtant qu'il ’ Voici ce passage dela lettre de Mornay seroit bon de la mettre en œuvre, sans à Lomenie : « Je suis bien aise que S. M. s'attendre aux frivoles propos du cardinal veuille pensera se marier, car c’est le plus [de Gondi], qui en ce dernier jubile a seur. . . Vous lui ramentevrés que les pro- assez monstré sa coîonnerie, » (Lettre du . curations n’ont vertu _qu’un an, et que So janvier.) i celle que nous avons eue de la roine Mar- . ' i 39.