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LETTRES MISSIVES

' ` [1595.]-8 JU11v.—IV‘“°. Orig. autographe. — Arch. des Médicis, légation francaise, liasse 3. Envoi de M. le ministre de A A France à Florence., A MON COUSIN LE GRAND-DUC DE TOSCANE. ` Mon Cousin, Pour n’obmettre aulcun oiiice qui puisse tesmoigner A aux princes d’Italie combien je desire leur amitié, me trouvant en chemin _de ma ville de Lyon, _]’ay commandé au s' de `Maisse, con- seiller en mon conseil d’Estat, de passer deverseux ; et, comme vous y tenés llun des premiers rangs, vous voir aussy et 'visiter de ma part, et vous dire de mes nouvelles et me reporter des vostres ; de quoy je _vous prie le crerel comme moy-mesme : priant 'Dieu, mon Cousin, qu’il vous tienne en sa saincte garde. Ce v11_]°]uin, à Dijon. ~,- ' I HENRY. ` ` 1595. —g wm. i Imprimé. — Mémoires de messire Philippes de Momay, édit. in-â°, t. II, p. 568. [ ` I [A M. DU PLESSIS.] [_ . . [ Mons' du Plessis, Je vous envoye le discours de ce s'est, passé depuis mon acheminement en mon armée jusquesà lundy dernier, auquel [ay vouluiplustostdaisser quelque chose de ce qui m’estoit si justement acquis et en faire bonne part à ceulx qui m’ont assisté ; qu’à l'exemple de mes ennemys faire d’une mouche un elefant ; vous pou- [ vant bien dire que Yasseurance, le combat et la victoire sont plus grands et admirables en leur verité qu’ils ne sont croyables entre ceux mesmes qui les ont veus. Car moins de deuxcens chevaux ont empesché, _ sans aulcun ruisseau entre deux, une armée de- dix mil _hommes de piedet de deux mil chevaux d’ent1 er dans mon Royaume ; _ont mis en route plus de deux mil chevaux à la teste de tout le reste de l’armée ; et à la veue seule de cinq cens chevaux qui arrivèrent aprés le combat, toute la dicte armée ensemble a quicté le champ de ba- ' Cette forme dorthographe, usitée temporains, atteste la manièredont on dans les lettres de Henri IV et de ses con- prononcait alors ce mot., [ '