Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/455

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_ DE'HENRI IV. A (137 1595. — ag oc1 oBn1z.—I'°, ` Cop. — B. B. Suppl. fr. Ms ; 1`009-2. (D’apnès Paneien cabinet de de Mandajors.}, ' [AU CONNÉTABLE.] I I Mon Cousin, Je vous ay cy-devant donné advis comme j’ay envoyé mon armée loger aux environs de la Fere, attendant quesur lesocca-, _ sions qui se presenteront je puisse m’arrester a quelque desseing. ljasseurance qui m’a esté donnée de la necessite et penurie de vivres . qui est dans la dicte ville de la Fere, et de plusieurs deflaults qu’il y a dans la dicte garnison, qui empescheroient qu’ils pussent long- tems subsister, si la dicte ville estoit assiegée ou bloquée, l’estat de mes allaires, l'assiette de la dicte place et la saison où nous sommes ne me permettant d’entreprendre le siege de la dicte ville, j’ay advisé de la bloquer. Tassemble pour cest eH’ect les lansquenetz hollandois, les forces qu’amene le baron de Salagnac, de Bourgogne, et celles que jay retenues sur ceste frontiere aprés que l’occasion de Cambray a esté passée. Je fais estat d’estre assisté en ceste occasion de mon nepveu le comte d’Auvergne et des troupes qu’il me doibt amener. i J’envoye vers luy le Verger,. present porteur, l’un de mes porte-man- teaux, pom` le baster de venir me trouver, ayant commandé au dict Verger d’aller premierement vous trouver avec les depesches que j’ay advisé de vous faire touchant les allaires de Provence, depuis celles que je vous ay envoyées par le courrierbouttierl ; suivant laquelle m’asà seurant que vous ferés. entendre à mon nepveu le duc de Guise ce qui est à ma volonté, il me reste à vous prier, mon Cousin, d’escrire à mon neveu le comte d’Auvergne, par le dict Verger, qu’il parte in- continent pour me venir trouver, ce que je vous prie luy mander si expressementï qu’il ne faille de se rendre prés de moy dans le temps que j'en auray besoing. Les troupes qu’il a levées pour cest ellect sont ' à la campagne : s’il ne vient promptement, l°0ccasion de les employer ‘ Ou bien l’adjectii` routier. . A U `? " _ ’ Nous avons dit que le comte d'Auvergne était le gendre du connétable. . _