DE HENRI IV. lili] i
blocus, lesquels j_,€SP61`€ que vous trouverés fort advancez quand vous ` arriverés en mon armée ; qui ne peut estre si tost que je desire. Toutefois saichant que vostre long voyage merite du repos, aussy ne voulant empescher le_ contentement que vous aurés de voir vostre maison de Chantilly, ma cousine la connestable et vostre fils, je vous donne dix . ou douze jours pour vous reposer, vous priant, mon Cousin, le dict temps estant passé, me venir trouver. J e manderay le s’ de Cheverny, mon chancelier, et le s’ de Schomberg, pour me venir- trouver avec vous, aflin que je resolve plusieurs allaires, importans grandement à mon service, et principalement ce qui concerne le faict de la guerre et de mes finances. Ce pendant je prieray Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa saincte garde. Escript à Chaulny, ce v_]° novembre 1595.
- HENRY.
` i vorxmn. i
1595. — 8 NOVEMBRE. - I’°.,
‘ Orig. — B. B. Fonds Béthune, Ms. 9041, fol. 32. p Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-2.
[AU CONNÉIABLE.]
Mon Cousin, J’ay donné charge au s’ de Montglas de vous voir de i ma part, me resjouir avec vous de vostre arrivée à Paris, ouje m’at- tends qu’il vous trouvera_, mais que ce niaura esté sans veoir ma mai- son de Fontainebleau, et vous dire la resolution que j’ay prinse, sans avoir esgard auxnecessitez et aultres incommoditez qui m’en pou- voient divertir ; esperant que Dieu m’assistera, puisqu’il m’a donné ` le courage de surmonter toutes dillicultez V pour ceste entreprinse, laquelle reussissant peutaussy grandementrelever nos allaires, qui ne ‘ sont que trop decheus de reputation en ceste province durant mon absence. Mon Cousiïi, je fais estat vousprier dans quatre ou cinq jours de venir à Compiegne, et amener avec vous ceulx de mon conseil, pour adviser à mes aH’aires sur’ceste’fin d’année, comme il est , plus que necessaire, ainsy que vous avés entendu d’eulx. Car je m’as-
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