Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/483

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

' DE HENRI IV., l165 ` que le dict s' de Sancyalevé et m’a amené par vostre ayde, qui est i arrivé bien à propos. Mais il fault, pour ce faire, que vous et mes aultres amys 111`aydiés à le retenir et conserver encore pour l’année prochaine, `allin qu’ayant achevé icy, je m’en peusse servir où vous sçavés qu’il _avoit esté priveementdestiné, comme _j’ay tres bonne volontéîde faire.- A Car telles executions ne peuvent s’eH’ectuer à point nommé, de sorte qu’il’l`ault estre pret et en estat d’y frapper coup, quand les occasions slen presentent, comme _i’eusse faict fort facilement ceste_ année, si j’eusse ïesté secouru du dictregiment au commencement d’icelle : ce que je vous prie de mettre en considération, et, sur ce, tenir main i qu’il y soit pourveu comme il appartient. Enfin, mon Cousin, comme je vous suis tout acquis et asseuré, et que mes ennemys ne v,0us portent pas moins de maulvaise volontéque à moy`, nos aflaires sont aujour- d’huy si conjoinctes et liées ensemble que je ne puis avoir mal que vous ne vous en ressenties : aussy debvés-vous faire estat de partici- per tousjours à ma bonne fortune comme moy-mesme, et pour ceste cause tant faire que le dict secours me soit continué pour l’année pro- . chaine, comme doncques je vous prie, mon Cousin, voulloir faire, et de vous asseurer que vous n’aurés jamais un meilleur et plus cons- tant amy que moy, qui prie Dieu vous avoir, `II1011 Cousin, en sa ` I Saincte et digne garde. Escript au camp devant la Fere, le xx111_]° jour de novembre 1595. ‘ HENRY. ' on zmurvmn., 1595.] — 2ll Novnimnn. — II". _ Orig. autographe. — B. B. Fonds Béthune,'Ms. 90l1l1, fol. 3. _ A MON COMPEBÉ LE CONNESTABLE DE FRANCE. Mon Compere, Tay eu advis que les ennîemys se preparent pour ve- - nir secourir la Fere. S'ils nous donnent quinze jours de terme, nos forces seront en tel_ estat qu’il n’y fauldra pas venir sans mitaines, et s’ils nous donnenttrois 'sepmaines, ceulx qui sont delà la riviere de mzrrnus ne uzzvm rv.- iv. 59