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LETTRES MISSIVES
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voyé aucuns, je sçauray bien les redresser dedans le droict chemin de _ la reverenoe et de Vobeïssance qui me doibt estre portee, quand j’en seray adverty. » _ Souvenés—vous aussy de faire depescber le s' Verginio Orsin, ayant faict escrire au s' de Maisse qu’il suive la resolution que vous avés prise avec luy sur ce qulil vous a propose : priant Dieu, mon Cousin, qu'il vous tienne en sa tres saincte garde. Escript à Mondidier, ce x1x° jour de mars 1597. p A HENRY. _ ` on Nsurvums. ]59'7. -- ig Mans. — IV". Orig. —— B. N. Fonds Béthune, Ms. 9044, fol. 5â. Cop. — B. N. Suppl. fr. Ms. 1009-2. _ p [AU CONNÉTABLE.] Mon Cousin, Je vous escris ceste lettre en faveur de mon cousin . le prince de Conty, qui m’a envoyé icy un des siens pour se plaindre du mauvais traictement qu’il dict recevoir de ceulx du conseil de mes Hnances, qui luy desnient de luy faire payer comptant deux mil escuz qui luy sontdeubs du reste de sa pension de l’année derniere, ou quelque autre somme par advance sur celle qui luy doibt estre payée en l’année presente, laquelle _i’ay reduicte à douze mil escuz, sur les deniers tant ordinaires qu’extraordi-naires, m’estant reservé de luy faire payer lesihuict mil escuz restans sur les premiers moyens extra- ordinaires qui se presenteront pendant le courant de ceste année : et par ce que j’ay commandé à mon dict cousin deme suivre en eeste province, et que je sçay bien qu’il ne le peut faire sans moyens, je vous prieadviser à ce qu’il soit traicté le plus favorablement que faire se .pourra et qu’il n’ayt’occasion de me faire nouvelle plaincteycar sa demande estant justeet raisonnable, je ; me promets que chacun y apportera la facilité que je desire, et quemon dict cousin aura occa- sion de demourer content du traictement qu’il recevra de vous et de