Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/742

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DE HENRI IV. 721 . commune : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa tres saincte et digne garde. Escript à Hangest-sur-Somme, le xx11i_]° jour de mars ' 1597. p - ` HENRY. Mon Cousin, si vous ne pouves faire fournir comptant les dicts trois . mil escuz au dict s' d’Esne, je vous prie au moins faictes-luy bailler troisou quatre cens escuz pour luy donner moyen de s’en retourner pourveoir à ses affaires. `

HENRY.

—‘ l « ne iwcurviimc. i p i 1597.- 25 mns. Cop. — Arch. municipales d’Abbeville. Registre authentique des délibérations de 1596 à 1597 _ fol. 120. Envoi de M. Louandre. Imprimé. — Histoire d'AbbcviUc, par le même, p. 338., Cop. - B. N. Fonds Béthune, Ms. 8955, fol. 36 mem. A NOS CHERS ET BIEN AMEZ LES MAYEUB, ESCHEVINS, MANANS ET HABITANS DE LA VILLE DÀBBEVILLE. ' Chers et bien amez, Puisque les habitans de noistre ville d’A1niens ~ se sont si laschement laissez surprendre, et se .sont perdus avec tant i d'imprudence et dopiniastrete, au refus qu’ils ont faict derecevoir seu- — lement en leurs fauxbourgs les garnisons de Suisses dont nous les avons souvent faict solliciter, il fault, à nostre tres grand regret, qu’ils en portent la peine ; et parce que les Espagnolz, qui se sont emparez de la dicte ville, entr’autres` barbaries qu’ils y ont exercées, ont contrainct _ les dicts habitans de rachapter leurs vies et personnes et celles de leurs femmes et enfans avec les meubles lqu’ils leur ont voulu laisser, aprés avoir pillé ce qu’ils avoient de plus precieux, et que pour recouvrer fargent du dict rachapt les dicts habitans d’Amiens pourroient avoir recours à nos villes,— mesmes à la vostre, nous vous delfendons tres expressement de les secomir d’aulcun denier, et tant parce que cela. epuiseroit d’argent vostre dicte ville et augmenteroit d’autant nos dicts ennemys, que parce qu’il nous importe de leur oster, en tout ce qu’il tunes on ucmu iv. -- xv. gi