Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/752

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DE HENRI IV. 731 jîen ay bon besoin,.alHn qu’aprés me ;trouvantmieulx puissé-je mieux ' vacquer a tout. A Dieu : Monsïdü Plessis ;. le 111]** avril, à Paris. _ . A .' HENRY. l 1597.- 5 Av1uL.~—'I“. . Imprimé.`- Mémoires de irœssirc Philippasdc Mornay, in-!i°, t. II, p. 777. I [A' M. DU PLESSIS.] . I `Mons' du Plessis, .I° ay receula vostre etveu celle que vous avés escripte à in" de Mercoeur sur la prise du courrier, et vostre rese ponse, que j’ay trouvée fort à propos. Incontinent que vous 31ll`éS ap- pris et par sa deposition et par ses lettres l’occasion de son voyage, ' et ce qu'il y a de plusimportant, mandés—le¢moy . J’ay veu ce que vous avés escripta Viçose touchant la response que vous dictes froide qu’a faict m' de Schomberg aux depputez de ceux de la Religion. Croyés, Mons' du Plessis, que si vous cognoissiés l’estat de mes al`- faires, vous advoueriés que maintenant je ne puis davantage. Pour ce, je vous prie, et vous y conjure par vostre allection à mon service, de les y faire contenter, de peur qu’à faulte de cela je ne sois contraint de faire la paix avec les Espagnols, chose que vous sçavés à quoy je n’ay jamais voulu entendre et n’entendray que forcé. _ _ Il y a huict jours que nous faillismes une entreprinse sur la ville d’Arras. .I’avois conduictsix mil hommes de pied et six cens chevaux jusquà trois lieues de «la~ ville, ayant faictimettre la noblesse à pied,, à une lieue, sans aucun hruict ; sy -qu’il semhloitcesteentreprinse de- voir reussir, car `farrivay avecles petardiersisur lafcontrescarpe à la lune couchante, encore que de. lag au jour il :n?y eust que demi heure de temps ; mais par malheur les petardiers ayant chargéleurs fusées, l’entreprinse ne reussit. .I’en ay encore quelques-unespour ceste lune, lesquelles, jlespere, reussiront, et qui s’executeront tandisque je seray ‘ Cette lettre était de la main du Roi. ' 92.