m’ayant tousjours laict dire que quand il s'en presenteroit une dYim—
portance, telle qu’est ce]le cy, y estant appelle, vous ne series des der-
niers à vous y presenter pour y servir. Acquittés—vous donc de vostre
promesse, et vous vous acquitteres de vostre dehvoir, auquel vous ne
pouves deflaillir sans deliaillir à vous—mesme, et que je n’en sois tres `
marry, autant pour vostre considerationque pour mon service. Je
prie Dieu qu’il vous tienne, mon Cousin, en sa saincte et digne
garde.
` 1597. —Zi Aoûr. — I". ' ~ Cop. — B. N. Suppl. fr. Ms. 1009-1. Imprimé. — (Economies royales, édit. orig. t. I, p. 143û. ' i [A M. DE ROSNY.] Monsf de Rosny, Un advis qui me fut hier donné, qu’il estoit passe du costé de Clermont cinq ou six cens chevaulx des ennemys, fut cause que je n'envoyay des hier a Compiegne l’escorte necessaire pour amener icy la marchandise que vous y aves conduicte, et que la dicte escorte ne pourra partir encore aujouidhuy, parce que nous Fusmes tout le `our à cheval avec toute nostre cavallerie, la uelle est J (I Y demeurée encore toute la nuict ; .de sorte qu’il faut qu’elIe se repose aujourd’l1uy. Mais je donneray ordre que la dicte escorte partira de- . main de hon matin, allin de gagner, le jour mesme, la dicte ville de Compiegne, si faire se peut, et vous delivrer de la dicte conduicte, faisant estat de faire venir Yartillerie et les pouldres qui sont là avec le reste. Partant, vous feres tenir prest toutes choses : priant Dieu, Mons' de Rosny, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript au camp devant Amiens, _ce mf aoust 1597. HENRY. _ ma unurvxtts.
