J DE HENRI IV. . 829 sçavoient quenostre bourse Iust pleine, ils ne cesseroient de m'impor— tuner pour y mettre les doigts, etme seroit diilicile de rn’en defendre. C . Il faut assembler par delà nos deniers, les mettre et garder dedans nos coII’res, en faire la meilleure provision que nous pourrons, et la tenir secrette, pour la faire apporter—icy quand il en sera temps et besoin de Iemployer ; voilà mon intention et la raison d’icelIe,' laquelle vous tiendrés la main qui soit suivye. Mais vous aves bien fait de vous estre opposé à la demande et poursuicte de lVIortier, car je n’entends poinct mesler des parties de mascarade avec les deniers destinez pour mon armée. Ne permettés donc que 'cela ayt lieu, et, quant à Yassignation que I’on demande pour mon nepveu le duc de Guise, j’y veux penser devant que d’en ordonner. Ce sera demain que je vous en escriray ma volonté. Je prie Dieu, Mons" de Rosny, qu’il vous ayt en sa garde. Escript au camp devant Amiens, le xvuf aoust 1597. . V i HENRY. i _ _' DE 1v1«:in=v11.1.n.
- `l597.—2o.Aoû r.—I"°. . ~ i
Orig. — Arch. du département de la Haute-Marne. Copie transmise par M. Valette, archiviste. A NOS CHERS ET BIEN AMEZ LES MAIRE, ESCHEVINS, MANANS ET HABI- TANS DE NOSTRE VILLE DE CHAUMONT EN BASSIGNY. i Chers et bien amez, Nous avons receu vostre courrier du v° de ce mois, et veu comme le cardinal d’Austriche a envoyé pouvoir 'au_ comte de Champlite pour conclure le traicté de la neutralité d’entre nostre pays de Chaumont en Bassigny et la comté de Bourgogne ; sur quoy nous avons, suivant_vostre desir, resolu d’escrire aus' d’In1;eviIle _ que, devant que de s’esloigner de vos quartiers, il advise de termi- ner cest aflaire avec le dict comte, desirant singulierement, pour l’af- fection que nous portons à nos subjects du dict pays, de les voir delibvrez des incursions des ennemys, aussy que ce sera une occasion à ceulx de la noblesse d'icelluy de laisser plus librement leurs mai-
