Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/866

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, DE HENRI IV. 845 pour se retirer par le chemin qu’ils estoient venus. En estans advertys, nous les avons poursuivys, ayant nostre armée en bataille, à coups de canon, dont ils ont esté endommagez trois lieues durant ; et s’ils _ n’eussent rencontré une assiette advantageuse PollI` faire leur retraicte, ' nous les eussions combattus. Nostre canon n’a laissé, pour cela, de . battre tousjours ceulx de la dicte ville, avec les gardes que nous avions laissez aux tranchées, et avons prins deux de letu*s ponts, avec lesquels ils s’attendoient de faire passer des gens delà la dicte riviere pour jetter dedans la ville. A quoy nous avions aussy si bien pourveu, que, graces a Dieu et aux gens de bien qui nous y ont assisté, leur ellort, qui a esté grand à la verité, a esté inutile : de quoy vous louerés et remercierés, comme nous ; la bonté et justice divine, et ti endrés la main que les feux de joye en soyent faicts en l’estendue de vostre charge, en la forme accoustumée 2. Donne au camp devant Amiens, le.xv_]° jour de septembre 1597. i ° HENRY. y,, Y i xzormn. 1597. — 18. sE1>TEMBnE.—l'°. Orig. — Archives du département de la Haute-Marne. Copie. transmise par M. Valette, archiviste. A NOS AMEZ ET FEAULX LES OFFICIEBS DE NOSTRE JUSTICE ET LES' MAIRE ET ESCHEVINS DE NOSTRE VILLE DE CHAUMONT EN BASSIGNY. Nos amez et feaulx, vous aurés receu maintenant l’advis de l’appro— chement de nos ennemys qui estoient venu secourir nostre ville d’Amiens, et de succés de leur voyage avec leur retraite, dont vous p aurés le discours particulier selon que nous vous l’avons promis. Nous esperons en la bonté de Dieu le faire suivre d’un meilleur advis de la reduction de ceste place, à laquelle sont, dit-on, disposez A ’ Les divers exemplaires oilrent quel- tost un'discours particulier de tout ce qui_ (PICS légèl‘CS VGPIRDIZGS. Dans ceux SODÈ s’est passé. C6 pendant VOUS fCl‘éS Part de adressés à Mornay et à M. de la Cbastre, cette bonne lnouvelle à tous mes bons _ on lit de plus : de vous envoieray bien subjects et serviteurs : priant Dieu, etc. ¤