Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/897

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I DE HENRI JV. 875 _ 1597. —— 9 NOVEMBRE. Cop. - B. N. Fonds Béthune, Ms. 8955, fol. 73 verso. Imprimé. — Illémoires et Correspondance dc du Plessis-Momay, 182lt, in-8°, t. VII, 382. A MON COUSIN LE MARESCHAL DE BBISSAC. Mon Cousin, Je porte le desplaisir que je doibs à l’in_iure et indi- gnité qui ont este faictes par le s' de S*-Phal, vostre beau-frere 1, au s' du Plessis, ear c’est moy qui le suis principalement en sa personne, puisque Cest allront luy a esté faict pour mon service, et Pour CJÈIOSB à quoy s’il n’eust pensé, il eust esté blasmé d’inlidelité ou de peu d’atl’ection au bien de mes allaires. Je veulx aussy avoir la raison et me la seauray tres-bien fairefcar il va plus demon auctorité en cest p endroit que de l’interest du dict s’ du Plessis, avec lequel je ne veulx pas que l’on entre en composition, que je ne sois satisfaict. Cest pourquoy ienvoye par delà le capitaine Daulpliin, exempt de mes gardes, pour prendre et retirer-de vos mains le dict s‘ de Sainct—Pl1al, et 'le consigner en cellesdu S' de Puycliaric 2 Ou de SOI] lieutenant, pour estre gardé en mon chasteau d’Angers, jusqu’à ce que j’en aye aultrement Ordonneg VOUS priant, sur tant que Vous Clesires me con— . tenter et faire chose qui me soit agreable, remettre entre les mains ‘ ' Georges de Vaudray, marquis de circonstanciès, lettre du 8 avril i5g8, l’°; ‘ Saint-Phal _, baron de Saint-Mesmin, vi- ce qui rend inutile ici tout autre éclaircis- comte dela Courtieux, seigneur de Bour- sement. On en trouvera du reste un recit gonnière, etc., était (ils unique de Georges trèsdétaillé dans la vie de Mornay par des de V audray, comte de Saint-Phal, et de Liques et dans les Mémoires de madame Jeanne de Plessis, dame de la Bourgon— de Morna_y.Lal’amille deVaudray,'qui était nière ; mais sa mère avait eu en premières considérable et fort ancienne, avait parmi noces, de Jean, sire d'Acigné, une fille ses principales seîgneuries les terres de unique, mariée àClxarlcs de Cosséjcomte Vaux et de Valu ; ce qui lui avait fait de Brissac. C’est ainsi que Saint-Phal était prendre la deyise : rar vann, vaux nr le beau-frère de ce maréchal. Quant à vAU1>nAr.Un plaisant ajouta mm, àl'occa- l’odieux attentat dont il se rendit coupable sion de lindigne conduite de Saint—Phal. envers du Plessis-Mornay, le Boilui-même ’ M. de Puycharic était gouverneur entre à ce sujet dans les détails les plus d'Angers. ' I 1 10.