Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/915

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‘ DE HENRI IV. 893 en esperance de pouvoirztraicter avec le Grand Seigneur, moyennant la restitution de Gran et de Gavarrin : prenés-y garde, et nfadvisés lidelement de ce que vous en apprendrs. Je suis aprés à faire cons- truire quelques galleres pour la seureté de ma coste, et pour pouvoir favoriser mieux mes amys tant en Italie qu’ailleurs, sur les occasions de guerre qui se presenteront au dict pays d'Italie par la mort du dernier duc de Ferrare, contre le Pape, qui pretend que la duché doibt retourner à l’Eglise comme fief despendant (Ficelle ; qui faict que Cesar d’Est la veut retenir, comme vray et legitime heritier du dernier duc, estant certain que ceste guerre troublera et partiali- ' sera toute l'Italie, et y en engendrera d’aultres : qui est tout ce que je vous escriray pour le present, et que e m’en vais en Bretagne donner ordre à ceste province, qui n’attend que ma presence pour me recog- noistre et obeir comme ont faict toutes les aultres. Je prie Dieu, j Mons’ de Breves, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Paris, le 11]cjOl1I‘ dejanvier 1598./ — HENRY. Y 1598. -5 8 JANVIER. J Orig. -- Archives de M. de Bourdeille. E A MONS" DFJBOUBDEILLE. OAPPITAINE DE CINQUANTE HOMMES D’ABMES DE MES ORDONNANCES, SENESCHAL nr couvnnm-sun un mamconn. _ I Mons' de Bourdeille, Je fais compte de partir bien tost pour m’a- cheminer avec mes forces du costé de Bretagne, ou j'ay deliberé de me servir de vostre compagnie de gens d’armes ; et parce que j’ay jugé qu’il’estoit à propos de le vous faire scavoir de bonne heure, je vous en ay bien voulu escrire ceste lettre, aiiin que vous advertissiés les membres et hommes d'armes de vostre dicte compagnie qu’iIs ayent _ à se preparer et tenir prests, armez et equippez comme il fault, pour se mectre en campagne aussy tost que je leur manderay, sans toutes-_