iDieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa tres saincte et digne garde.
Escriptde Paris', ce XYllJ’jOl1lT de janvier 1599-.
i P ‘ _HENPrY.
_ s ma Nam- vn.i, E.
1599/. — 18 JANv1Er.. — Il"‘°. i_ `
~ i l Orig. Manuscrit appartenant à M. labbé Caron, à Versailles. _
I A' MCN COUSIN LE CARDINAL DE JOYEUSEN i U .
. pnomnmua DE Mns Agwmzs mu coum DE nom,.
Mon Cousin, Puisque le s" de Sillery, conseiller en mon conseil 'd.’Es-
tat et president en’ ma court de parlement de Paris, que j’envoye re-
sider mon ambassadeur par delà, sera porteur de ceste lettre, il ne
A sera pas besoin que je la remplisse de particularitez, car il vous fera.
entendre la charge que je luy ay donnée, et combien je me promets
de vostre assistance en ce qu’il aura à traicter par delà avec Sa Same-
teté pour mon service. Il suliit que vous sçachiés que j’ay toute fiance
en_ vous, et que, favorisant et assistant le dict s' de Sillery en ce qui . A
se presentera pour mes aiïaires, vous me ferés 'service tres agreable,
V luy ayant, de mon costé, commandé d'avoir si bonne correspondance
avec vous, qu’embrassant mutuellement`, l’un et l’autre, ce_qu’i sera `
I de la function de vos charges, j’en° reçoive l’utilité au bien et advan-
tage de mes dicts aflaires`, comme je l’attends de vos prudences et
alïections : et me remettant du surplus sur le dicts" de Sillery, je
. prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa tres saincte et digne
garde. Escript ai Paris, le xvnf jour de janvier 1_5gg. - ~
i ’ HENRY. .
_ i Q ns NEUFVILLE. _
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DE HENRI IV.
