Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/14

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xyi i " SOMMAIRE HISTORIQUE. __ d'Épernon, gouverneur de Metzl,. se rend dans cette villeavec mission d’y calmer leffervescence causée par la mésintelligence entre les habitants et son lieutenant M. de Sobole.- Le comte d’Auverg1ie sort de la Bastille, le 2 octobre. Maurice le Savantjlandgrave de I Iesse, vient rendre visite à V Henri IV, et arrive à Fontainebleau le_6i Le 1o, Hébert ; secrétaire du duc de Biron, après avoir été mis à laquestion inutilement, offre _de fournir volon- tairement sur la Ãconspiration des renseignements qui lui font rendre la liberté. Ces révélations sont complétées par le baron de Lux, un des com- plices, qui obtient sa grâce et arrive en cour le 5 novembre.- . i ` _Les députés des Cantons Suisses, venant pour jurer le renouvellement de Palliance, font le_ur entrée à Paris le 1li octobre, escortés des plus grands seigneurs. Ils 'sont harangués par le pr_évôt’des_marchands, et logés rue Quincampoix, ou ils sont honorablement défrayés. Le Boi leur donne audience au Louvre en très-grand appareil : La cérémonie du serment, sui- `-vie d’un festin splendide ; ailieu le ig à Notre-Dame ; La Heine accouche d’uneprincesse_, le 22 novembre. ‘ * . ‘ ` Le duc de Bouillon, impliqué dans la conspiration de Biron, s’était retiré _ à Turenne. Le Boi le mande près de lui, le 1,8 novembre, pour venir se jus- tifier. Il répond dabord, le 22, qu’il va se rendre aux ordres de Sa Ma- jesté ; puis, _ le 30, il sen excuse, sous le prétexte des menées deses ennemis et de Yindignité de ses dénonciateurs. Il annonce .qu’il va se présenter de- vant la chambre mi-partie de Castres, dont il se trouve justiciable. comme _ étant, de la Religion. Il est sommé de nouveau de_s_e ren’dre en cour, et M. de Caumartin lui est envoyé,, le 20 décembre ; mais il se retire sa- Orange, I puis à Genève ; et `de là â Heidelberg chez lélecteur palatin. Il cherche ' partout l'appui des ; princes protestants, comme victime de ses opinionsreli- gieuses. La reine Élisabeth elle—même semble prendre son parti et blâmer la conduite du Boi à son égard. I i '. .,‘ ` Le duc de_Savoie-tente un coup de main sur Cenève, le 2li 'décembre ; _ mais lentreprise, 'conduite par son favori Albigny, manque. Ceux des assail- lants qui tombententre les mains des Génevois sont `pendus. Le Boi fait _ assurer la République d_e’son appui. '