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faulte, comme chose que je veux et vous commande, ne pouvant penser qui vous a meu de faire ceste dlfhculte. La presente n’estant à aultre fin, Dieu vous -ayt, Mons' de la Proutiere, en sa garde, Ce vnf juillet, à Fontainebleau. ` q HENRY. - [1599.]—— 17 JUILLET. Orig. autographe. — Musée Britann. Mss. Egerton, voi. 5, fol. 72. Transcription de M. Delpit. |Cop. -- Arch. de M. de la Force. ‘ __ Imprimé. — Mémoires de la Fqrce, publiés par M. le marquisînxa LA GRANGE, t. Il, p. 313. ` A MONS" DE CAUMONT. U Mons" Ide Caumont, Oultre mon aultre lettre que vous recevres par’ceste mesme voye, e vous fais cemot de ma main, pour vous dire que vous m'aves faict servic_e tres agreable de me faire entendre-que vous prevoyes que quelques-uns me veulent faire des remonstrances ` sur la verification de mon edict touchant le restablissement de la re- ligion catholique en mon pays de Bearn ; mais 'je ne veux pas que pour cela l’on differe la verification d’iceluy. Pour ce, portes-vous en ceste affaire avec telle roideur que je sois obeï. Vous ne sçauries croire de quelle importance cela mlest à present, mesmement à Ptome, ou cela seroit pour traverser les aflairesque j’y ay, desquelles vous sçaves assez juger l’importance. Cest pourquoy je vous recommande cest affaire, et ne receves aulcune remonstrance sur ce faict-là. Je suis tmsejse de ce que, passant par la Guyenne, vous aves trouve un chacun bien disposeà la paix et à m’obeïr. espere que Dieu me fera la grace que je le ‘seray des uns et des aultres, si je suis bien servy ` de ceulx que fepmploye et qui ont charge. Je vous diray que j’ay f’aict un tour à Paris, de quinze jours, où _j’ay bien passé mon temps, ear j’y estois alle pour voir les dames et mesbastimens, et sans gens de conseil ny d’aH’aires. Mes hostes ont este Gondy et Zamet, _et n'ay ja-
