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_ core icy, recherchant, par tous moyens, de sortir d'all’aire avec moy, tant il redoute d’entrer en guerre avec moy, laquelle il ne peut esviter, s’il ne me contente. Que advenant, comme il est certain que le roy d'Es- pagne, qui est son beau-frere, l’assistera,- il semble aussy que nous soyons plus prests à nous entretenir la guerre, que la royne d’Angle- terre n’est disposée de la luy continuer, puisqifelle recherche et pour- suict tous les jours la paix avec les archiducs de Flandres, ainsy que . je vous ay escript par mes precedentes. Par tant, ce marchand qui parle pour elle par dela, me reproche à tort le traicté que j’ay faict : de quoy vous ferés vostre profit avec toute discretion et prudence ; i car je ne prends plaisir à mesdire des actions de mes voisins. Au reste, ayant esté adverty de la mort du consul de Tripoly, _i’ay. accordéla charge à un autre, qui partira au premier jour pour s’y acheminer et en prendre possession, lequel je vous adresseray. Ce pendant, ne per- mettés qu'ilsoit rien entrepris au prejudice de la dicte charge et que un autre s’y introduise sans provision de moy, et de mon exprès com- mandement : priant Dieu, Mons' de.Breves, vous avoir en sa saincte gard.e`. Escript à Paris, le VIJB jour de janvier 1600., ° ' i - HENRY. 1600. — 8 Jwvirn. Orig. autographe. — Archives des Médicis ; légation française, liasse 3. Copie transmise par'M. le ministre de France à Florence. _ 1 A MON COUSIN LE GRAND DUC. DE TOSCANE. Mon Cousin, T adresse ceste lettre au s' de Sillery,-mon ambassa- deur à Home, alhn qu’il la vous porte luy—m esme, comme luy com- ` mande de faire, et qu’elle luy donne accés et toute.creance en vostre endroict. Par tant, je vous prie de le voir et*ouyr aussy volontiers, que de 'bon cœur je le vous envoye, pour les subjects qu’il vous dira, et luy adjouxter pareille foy que à moy-mesme : et je prieray Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte etdigne garde : Ce V11`]€j3I1 vier 16'oo, a Paris. - ' n HENRYQ .
