Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/280

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

. DE HENEI IV.,255` continent vostre dicte compagnie et le prevost Bap’in avec ses lieute- nans et `archers, car j'ay delibere de me trouver en personne en mon - armée, et veulx_ meservir de l’une et de l'aultre. Ce sera doncques _ tout le subject de ceste lettre, vous enayant ce jourdbuyi escript une aultre, de ma main, dont j’ay chargé le dict. s' de Fosseuse ; pour fin de laquelle je vous asseuïeray derecbel ique, venantpromptement, vous me ferés service tres agreable., et je me promects que vostre, . exemple disposera beaucoup de personnes à se mettre en leur deb- voir et à me venir assister eniceste occasion, qui —n’est pas "de, peu d’i’mportance au bien de cest Estat : et sur ce je prie Dieu, mon Cou- sin, qu’il vous tienne en sa saincte et digne garde : Escript à Lyon, lé XVll‘]çjOllI‘ de juillet 16oo. i __ î, i i '— i i L I Ã DDE NEUr’v1'1.Ln. ` i L [1600.] — 18 JUILLET. È- lll'“°. i il Orig.'autograph'e. B. N. Fonds Béthune, Ms. 9080,'f’ol’. g. p l i A’MDN CDMPERELE CONNESTABLE DE FRANCE. . p Mon compere, Encore que je _vous aye escript aujourdlhuy par Fosseuse, sy ne laisserayîde vous faire encor ce mot par Petit. pour - vous dire que je serois tres aise de vous avoir aupres de moy pour la resolution que je dois prendre sur ce que le marquis, de’Lullin et 'Boncas me viennent proposer de laîpart du duc de Savoye', car v<>;—, a < >e presence" en cest allaite-là ne seroit que tres, necessaire pour mon ser- - vice. Il 'me fascbe fort de ce que vous n’y_ estes, ny mon colonnelde l’infanterie,, ny celluy de la cavallerie legere. Hastésjvous donc de ve- nir, asseuré que vous serés le bien venu et veu demoy, qui vous aime. A Dieu, mon compere. Ce XVIIJG juilletoà Lyon., i . i " . HENRY. r