266 i 'U LETTRES MISSIVES E V [1600. —— 31 JU1LLET. —l"’. ' ` J Orig. autographe. Ã- É. N. li’onds Béthune, Msl 9080, fo}. 1 i. ' Cop. — Suppl. Fr. Ms. 1000-2. _ A MON COMPERE LECONNESTABLE DEFRANCE. U _ Mon compere, Je n’ad_jousteray aultre chose ai la depescbe que Bochemore vous porte, sinon que maintenant je tiens l’accord de mons' de Savoye pburcertain ; cartout presentement je 'viens d’avoir nouvelles de Berny, monlambassadeur présde luy, par lesquelles il me'mande comme le duc de'Savoye a eu des nouvelles comme le comtede Fouentés est arrivé à Genes avec sa maison seulement, la peste s’stant mise si forte aux troupes qu’il vouloit 'embarquerdans . les galeres, qu’il a esté contraintfde les laisser. Cela, moncompere, vous donnera le loisir de prendre les eaues de Pougues à vostre aise, et peut-estre fera que j’y pourray aller faire un tour ; car j’escris à m“‘° la marquise de Verneuil de- s’y rendre, et je l’y iray voir. J’use de telle diligence en toutes mes allaires, que cela ne me faict aucunement perdre le` temps, et ne laisse- depourveoir tellement à mes affaires que si le ducode Savoye ne faict ce qu’il a accordé, que nous le_luy ferons faire. Icy il faict un extresme chaud, et m’y ennuyeroit sans les comédiens italiens, iquiîy-sont, lesquels sont les meilleurs du monde. A‘Dieu, mon compere, ce dernier juillet à Lyon. ‘, . ' y l HENRY. . . 1600. — 3; JUILLET. —II‘F*°. i, Cop.` — Bililioth. de M. Monmerqué, Ms. intitulé Tettrcs à Fambassadeuridu Levant. . I » - [A M. DE` BREVES.] i '_ Il _ Mons' de- Breves, Vous verres par le memoire- de toutes le's de- pesches que je vous ay faictes depuis le oommencement de ceste année jusques àpresent, que jay commandé vous estre envoyé, comme il a esté respondu diligemment et soigneusement aux vostres. Par tant,
