DE nnivrii iv. -295 saires, car je n’en escris quià vous. Davantageimon Cousin, je desire A sncorès tirer de vostre gouvernement milihommes de pied, desquels jay advisé de donner la charge _au's‘"_de Chambaudl, saicbant quil les _ aura bien tost mis ensemble et que _j’en seray bien sérvy, joinct qu’il me semble estre bien à propos d’en_prendre de ceulx de la religion pretendue reformée du dict pays et non des aultres, pour les_ raisons que vous pouvés mieulx juger. Au moyen de quoy, jevous prie de mander à mon cousin le duc de Ventadour, qu’il ordonne au diCiCl]ë1l11 . V baud un ou deux lieux pour faire la dicte levée, et qu’il la favorise de _ tout ce qu’il pourra, alfm que jlen sois tant plus promptement et mieulx servy. J'ay deliberé, oultre cela, de tirer du Lyonnois mille autres hommes, et pareil nombre de Provence, car je veux, si je puis, me mettre en estat que le duode Savoye ne me puisse faire quicter la place et regagner ce que j'ay conquis surluy. Pour cela je nîay point changé d’opinion encores pour le temps et gle lieu de mon mariage. ll" est vray que si _le dictduc se presente en ce temps—là et qu’il'passe les monts, fabandonneray inalvoluntiersimon armée pour aller danser aus nopces. Vous serésadverty journellement de tout ce que _je feray, ‘ comme je- le desire estre. Escript au camp de Chamoux, le premier jourde septembre 1600., . ., . A i I il il i DE NEUFVIPLE. W ~ [1600.]-- 2 SEPTEMBIEE. [ " I Orig.`autcg1 aplie. — B ; Ni Flmds Biéthune, Ms.'9079, fol., n 26. " ‘, i ‘ l Cop.—`Suppl. fr : Ms. l00`9 -2. \ I _ A MON COMPÉBE LÈ CONNESTABLE DE FRANCE. i ‘_ i Mon compere, A mon aultre lettre, que fay commandée à m' de Villeroy de vous eserire par le»chevalier d'e Montmorency—, j’ad_ious— teray encore ce mot de ma main, pour vous dire 'quele plus grand ser- Jacques de Chambaud, seigneur dé, homme ordinaire de lâ chambre du Roi, i Privas, Vacherolles et Valaury, gentil- `et mestre de camp ; l _
